L'affaire Mathis connaît un rebondissement inattendu : contrairement aux informations diffusées par Canal Press, Dagobert Nwafo, principal suspect dans le meurtre du petit Mathis (6 ans), n'a jamais été incarcéré à Kondengui. Après deux comparutions devant le procureur Luc Ndi Ndi, il a été systématiquement renvoyé au commissariat du 5e arrondissement pour "complément d'enquête", suscitant l'indignation de l'opinion publique qui s'interroge sur ce traitement particulier pour un crime aussi grave.
BREAKING NEWS : NOUVEAUX DÉVELOPPEMENTS DANS L’AFFAIRE MATHIS
Contrairement aux informations diffusées dimanche dernier dans l’émission Canal Press sur Canal 2, Dagobert Nwafo, présumé meurtrier du petit Mathis, n’a jamais été placé sous mandat de dépôt à la prison de Kondengui.
En réalité, après avoir été extrait du CHU où il recevait des soins, il a été présenté jeudi dernier au procureur du Tribunal de grande instance du Mfoundi. Mais au lieu d’être incarcéré, il a été transféré tard dans la nuit au commissariat du 5e arrondissement pour “complément d’enquête”.
Ce lundi encore, Dagobert Nwafo a de nouveau été déféré devant le procureur Luc Ndi Ndi, qui a une fois de plus choisi de le renvoyer au même commissariat. Selon nos sources, le dispositif de sécurité autour des lieux a été renforcé.
Lors de sa première présentation au parquet, Nwafo aurait affirmé ne se souvenir de rien, évoquant une amnésie traumatique, comme révélé en exclusivité par Le TGV de l’info. Depuis, aucune information ne filtre sur ses dernières auditions.
Par ailleurs, plusieurs témoins oculaires du drame auraient été entendus, tout comme Paulin Ouandji, père de Mathis. Des indiscrétions font également état d’une confrontation tendue entre ce dernier et Dagobert Nwafo. D’après certains témoignages, c’est une altercation entre les deux hommes qui aurait mené à l’irréparable.
Mais une question demeure : pourquoi Dagobert Nwafo n’a-t-il toujours pas été écroué, alors qu’il s’agit d’un flagrant délit de meurtre sur un enfant de 6 ans ?
Qu’attend donc le procureur Luc Ndi Ndi pour incarcérer ce présumé meurtrier ?
De plus en plus, le comportement de la justice renforce la thèse de manœuvres souterraines visant à alléger la peine de Dagobert Nwafo.
Une chose est sûre : l’opinion publique ne restera pas silencieuse face à ce qui ressemble à une parodie de justice.