Accident mortel : le dénouement de l'affaire Francis Ngannou est enfin connu

L’affaire qui met à la lumière du jour Francis Ngannou et sa conduite irresponsable est morte, comme la victime elle-même. Les autorités semblent fermer les yeux sur cette histoire pour laquelle une bonne partie du peuple demande que justice soit faite. La blogueuse surnommé la coach blonde fait une sortie pour déplorer cet état de choses. Elle n’y va pas par quatre chemins, ni avec le dos de la cuillère, faisant hocher la tête à ceux et celles qui estiment que Francis Ngannou devrait faire à la justice et être condamné publiquement.

Cette justice ! Je savais que nous en arriverions là. Je savais que ce moment viendrait, celui où nous serions obligés d’avoir cette fameuse discussion. Je me suis acharnée sur Lydol non pas par plaisir, mais pour que chacun, au moment de vérité, s’interroge sincèrement et réponde à une question simple : « Combien vaut une vie ? ».

Certains rient intérieurement, d’autres balbutient des chiffres absurdes. Mais ceux qui réfléchissent un peu savent : la vie n’a pas de prix. L’affaire Francis Ngannou a été étouffée. Parce que certains estiment que, dans certains cas, il y a des morts qu’on peut passer sous silence. Surtout quand elles concernent certaines personnes. Homicide involontaire ou pas, notre star devait répondre de ses actes devant la justice.

Quand Tenor a involontairement tué Malika, il est allé en prison. Il a eu un procès. Pourquoi, trois semaines après la mort d’une jeune fille, Francis Ngannou se retrouve-t-il à se trémousser dans une fête ? Nous avons persécuté Tenor ici. Mais vous, vous jouez aux poucaves muettes avec Francis Ngannou. Certains disent qu’il « a pris ses responsabilités » parce qu’il a payé les factures à l’hôpital. Sérieusement ?

Donc, si quelqu’un tue une personne dans une bagarre et s’occupe ensuite de l’enterrement, on dira aussi qu’il a pris ses responsabilités ? L’affaire Mathis a pris de l’ampleur parce que le peuple a crié, jusqu’à ce que le gouvernement s’en mêle. Nous voulons et nous exigeons que la police, si elle a mené une enquête, nous dise clairement dans quelles circonstances cette fille a été tuée. Est-ce que Francis Ngannou avait un permis ? Était-il ivre ? Mais sûrement, nous n’aurons pas de réponses. Parce que dans ce pays, la justice est un deux poids deux mesures.

Et pourtant, une vraie démocratie se pratique dans la transparence. La transparence rend la vie équitable pour tous les citoyens et leur donne l’espoir de jours meilleurs. Aux États-Unis, Francis Ngannou pourrait-il tuer quelqu’un et dormir paisiblement ? Qu’il monte ou qu’il descende, dans un pays sérieux, il y aurait un procès. Un vrai. Enfants à la quiétude inquiète, vous n’êtes pas encore prêts à porter les chaînes de la liberté.

Francis Ngannou devrait avoir un procès et c’est la justice, et elle seule, qui doit déterminer le montant du dédommagement pour la famille. Mais comme vous êtes stupides, quelqu’un sort et balance qu’elle serait morte d’un « surdosage d’anesthésiant ». Voilà un bon alibi pour un procès corsé entre l’hôpital et la famille, entre le conducteur fou et la famille. Mais non, vous préférez le romantisme à l’eau de chiotte.

Le père de Lydol ira peut-être en prison. Mais ce gouffre béant d’insécurité, lui, restera ouvert. Et cette justice partielle continuera de ronger les plus faibles. Dieu s’occupe des peuples soucieux. Pas des égarés.