Menace de mort : la coach blonde craint pour sa vie

Elle passe par un message sur les réseaux sociaux pour le faire savoir. La blogueuse s’adresse particulièrement à l’ancien journaliste de Vision 4, Raoul Christophe Bia. Ce dernier avait eu des propos discourtois envers lui et même menaçants.

Suite et fin. Je crois que nous dénouerons ce débat avec une sorte de mea culpa de notre cher ami Raoul Christophe Bia. Très honnêtement, c’est un reporter qui était drôle, à son temps, à Vision 4. On avait besoin de ses humeurs bon enfant. Son pamphlet, après m’avoir calomniée, avait une allure dramatique, je dirais même biblique.

Il dit, je cite : « si quelqu’un t’a offert un poste un jour à la place de l’État, dis-lui merci ». J’essaie d’être la moins malhonnête possible, et si aujourd’hui tu tiens ce discours, ça sonne comme une fausse note dans oreilles. L’État dont tu parles aujourd’hui, tu en as été le complice hier. Tu fais partie des élus qui ont eu à bénéficier des largesses de cet État.

Combien de citoyens tombés en disgrâce devant lui avez-vous aidé à crucifier ? Pourtant, ces gens que tu insultais sur la place publique s’indignaient déjà de ce dont tu parles aujourd’hui. Tu es allé jusqu’à me menacer de mort, simplement parce qu’une personne t’a offert un travail ? Parce que tu voulais le remercier ?

La dignité est l’une des valeurs qui s’émousse devant nos yeux, car la famine et la misère ne nous laissent plus le choix. Mais tu es une victime, comme tous les Camerounais. Et si je disais aujourd’hui que je ne comprends pas, ce serait malhonnête de ma part.

Karl Marx disait : « Ce sont les réalités qui déterminent les consciences ». Mais notre réalité ne devrait pas nous ôter notre humanité. Parce que dans l’imaginaire collectif, vendre son âme, c’est pactiser avec le malin. Mais vendre son âme, c’est aussi porter le fardeau des autres, cette dette de reconnaissance éternelle que nous imposons à notre esprit.

Si tu veux remercier ton patron, donne le meilleur de toi dans la tâche qui t’a été confiée. Sois un collaborateur, pas un esclave. On ne respecte pas les hommes qui fléchissent le genou. On honore les hommes sûrs d’eux, debout, clairs dans leurs convictions. Vous êtes en admiration face à votre patron parce qu’il projette une image de sommet…

Mais si vous restez à genoux pour quelques miettes, comment comptez-vous atteindre ce sommet ? Il est temps de vous comporter en homme honorable. Cette fois-ci, je vais laisser couler la menace de mort que tu as formulée. J’imagine que c’était un moment d’exaltation. Mais toujours est-il que je prends le monde entier à témoin : si jamais il m’arrivait quelque chose, ici ou au Cameroun, vous serez entièrement responsable.

On a tué un enfant de 6 ans sans état d’âme dans ce pays. Ce n’est donc pas moi qu’on épargnerait. Et puis n’oublions pas l’essentiel. Il ne faut pas que les clashs nous éloignent de notre objectif. Octobre 2025. Rappelons aux Camerounais que les 100 prochaines années de leur destin se joueront bientôt.