Des intellectuels togolais s'en prennent aux Camerounais Alain Foka et Jules Domche

Jules Domche Vox Jules Domche

Mon, 16 Jun 2025 Source: www.camerounweb.com

Les deux journalistes camerounais, nos compatriotes Alain Foka et Jules Domché risquent d'être pris à parti par des Togolais, s'ils osent s'afficher dans les rues de Lomé, la capitale togolaise, où ils tentent contre vents et marrées d'organiser une conférence sur le panafricanisme.

Alors que les Camerounais accusent Foka et Domché de ne pas trop s'impliquer dans la lutte contre le régime Biya dans leur pays, les voilà au cœur d'un nouveau scandale au Togo où ils sont accusés par des acteurs politiques et de la société civile, d'être derrière la modification de la Constitution qui scelle le maintien aux affaires du président de ce pays.

Au Togo, un célèbre écrivain vient de publier une tribune dans laquelle il charge violemment les deux "panafricanistes" Foka et Domche.

Je viens de regarder l'interview d'Alain Foka avec son acolyte Jules Domché répondant aux accusations qui pèsent sur lui, stipulant qu'il a contribué au projet impopulaire et anarchique de la controversée modification de constitution au Togo.

Et, franchement, je ne sais même pas où les Togolais trouvent la force et les neurones pour s'énerver contre ces deux Camerounais.

"J'ai vu deux hommes, l'un vieillissant, presque vieux, Alain Foka, l'autre plus jeune, Jules Domché, qui prononce "c" à la place de "t" ( cravail, crouver, craumatiser, cransporter...), j'ai vu deux hommes honteux, aux regards torves, aux yeux fuyants, essayant chacun d'éviter de regarder l'autre, comme si chacun soupçonnait l'autre de porter dans ses yeux la charge de toute l'humanité qui l'accuse, de darder sur l'autre l'œil qui regardait le Caïn de Hugo jusque dans le sépulcre qu'il s'est fait creuser pour se cacher, après l'assassinat de son frère, l'œil de la conscience qu'on sent sur soi après le crime.

Faire du mal au peuple togolais est la chose la plus facile au monde depuis 1963. Tout le monde peut y arriver sans le moindre génie, la moindre force, la moindre préparation. Mais comment porter la charge de la culpabilité quand on a piqué la seule pièce de monnaie dans la sébile d'un orphelin ?

La pitié : le seul sentiment qui m'a animé en regardant cette triste vidéo où deux adultes gênés se mentent et pensent mentir au peuple le plus résilient sur terre, celui du Togo".

Source: www.camerounweb.com