Ferdinand Ngoh Ngoh dans la ligne de mire de la vice-présidence
La présence remarquée de Ferdinand Ngoh Ngoh, Secrétaire général de la présidence de la République, lors de la soutenance de doctorat en médecine d'Indira Baboke au Continent 237 de Yaoundé, relance les spéculations sur son avenir politique. Cet événement privé organisé par Oswald Baboke, directeur du Cabinet civil, a rassemblé l'élite du régime camerounais, incluant Samuel Eto'o et Bruno Bidjang. La présence du SGPR à cette célébration familiale témoigne de la solidité des réseaux au sommet de l'État et de sa position privilégiée dans l'entourage présidentiel.
Les milieux politiques camerounais murmurent de plus en plus le nom de Ferdinand Ngoh Ngoh pour occuper le poste vacant de Vice-Président de la République. Considéré comme "le fidèle parmi les fidèles" du Président Paul Biya, ce proche collaborateur cumule les atouts : une connaissance approfondie des rouages de l'État, une loyauté indéfectible au régime et une discrétion qui sied aux hautes fonctions. Sa nomination permettrait d'assurer une continuité institutionnelle tout en maintenant l'équilibre des forces au sein du pouvoir.
Cette éventuelle promotion revêt une importance constitutionnelle majeure. Selon la Constitution camerounaise, en cas de vacance à la présidence, le Vice-Président assure automatiquement l'intérim jusqu'à la fin du mandat et doit prêter serment comme Président par intérim dans les 48 heures. Dans un contexte où les questions de succession occupent les esprits, le choix de Ferdinand Ngoh Ngoh s'inscrirait dans une logique de stabilité institutionnelle, confirmant sa position d'homme de confiance absolu du système Biya.