URGENT – Les gardes du corps de Bello Bouba et de Nana Aboubakar enlevés et torturés au SED

Homme Enchaine Et Torture.png Image illustrative

Thu, 3 Jul 2025 Source: www.camerounweb.com

Dans une escalade sans précédent qui révèle les méthodes brutales du régime face aux dissidences politiques, trois gardes du corps des ex-ministres Bello Bouba Maïgari et Nana Aboubakar seraient actuellement détenus et torturés au Secrétariat d'État à la Défense (SED). Ahmadou Roufaï, Zakari Yaou et Betoudji Denis, agents de la Gendarmerie nationale, payent au prix fort leur présumé manquement à l'obligation de renseigner leur hiérarchie sur les "manœuvres politiques" de leurs protégés. Selon nos sources, une note de service prévoyant leur affectation dans des zones de conflit du Sud-Ouest aurait même été signée, soulevant des craintes quant à leur sécurité future. Un témoignage accablant sur les dérives autoritaires et les violations des droits humains dans la gestion des crises politiques au Cameroun.



URGENT – Les gardes du corps de Bello Bouba et de Nana Aboubakar enlevés et torturés au SED

La situation est extrêmement grave. Le régime Biya-RDPC semble être dans une colère noire. Il digère mal la démission du président de l’UNDP, Bello Bouba Maïgari, et de Nana Aboubakar, respectivement anciens ministres du Tourisme et des Loisirs, et ministre délégué auprès du ministère de l’Environnement.

En représailles, le régime s’en prend à leurs gardes du corps, qu’il accuse de ne pas avoir informé la hiérarchie de leurs supérieurs des manœuvres politiques en cours.

Ainsi, Ahmadou Roufaï et Zakari Yaou, gardes du corps de Bello Bouba Maïgari, ainsi que Betoudji Denis, garde du corps de Nana Aboubakar, ont été enlevés depuis lundi dernier. Ils ont été conduits au SED où ils subissent des sévices corporels inhumains. Ils sont accusés de ne pas avoir transmis d’informations sur les tractations politiques de leurs patrons.

Au moment où nous écrivons ces lignes, ces trois agents sont toujours détenus et soumis à la torture au SED.

Dans le même temps, alors que leurs familles vivent dans l’angoisse, une note de service a été signée pour les affecter dans des zones reculées du Sud-Ouest. Une manœuvre suspecte, qui selon certaines indiscrétions, viserait à les éliminer discrètement en faisant porter la responsabilité aux séparatistes ambazoniens.

L’heure est grave. Ce qui se joue ici dépasse des querelles politiques : il s’agit d’une atteinte flagrante aux droits humains. Qui sera le prochain ?

Source: www.camerounweb.com