L'heure est grave: le ciel tombe sur la tête d'Aboubakar Ousmane Mey, Atanga Nji veut l'envoyer à Kondengui

Le ministre camerounais de l'Administration Territoriale, Paul Atanga Nji, a vivement réagi aux déclarations d'Aboubakar Ousmane Mey, figure de l'Alliance Nationale Camerounaise, lors de son passage sur Équinoxe TV le 29 juin dernier. Dans un communiqué officiel, le ministre accuse l'opposant d'avoir lancé un "appel à l'insurrection" contre les institutions et annonce l'ouverture d'une enquête.

Invité de l'émission "La Vérité en Face", Aboubakar Ousmane Mey aurait déclaré que son "plan insurrectionnel était prêt à 90%", avertissant les autorités qu'aucune entrave ne l'empêcherait d'aller "jusqu'au bout". Il aurait également mis en garde contre un "chaos" si une alternance politique n'intervenait pas après l'élection présidentielle d'octobre 2025.

Le ministère dénonce des "propos diffamatoires envers les institutions" et une "incitation à la révolte", rappelant que de telles déclarations constituent une "menace à l’ordre public".

Atanga Nji a annoncé avoir mandaté les autorités administratives pour ouvrir une enquête, exigeant qu'Aboubakar Ousmane Mey "assume pleinement ses multiples appels à l’insurrection". Le communiqué mentionne également des accusations

Ces déclarations interviennent dans un contexte électoral sensible, marqué par des tensions entre pouvoir et opposition. Le gouvernement camerounais réaffirme sa volonté de maintenir l'ordre et la stabilité, tandis que certains mouvements contestataires multiplient les critiques envers le régime.

La réaction des autorités soulève des questions sur la liberté d'expression et le traitement des opposants politiques au Cameroun. L'enquête ordonnée pourrait marquer un nouveau tournant dans les relations entre pouvoir et dissidence à quelques mois du scrutin présidentiel.