Division dans le sérail de Yaoundé: Paul Biya candidat du RDPC sans le RDPC

Paul Biya a créé un comité stratégique de préparation de sa campagne, mais n'y a pas associé le comité central du parti. Le SG du RDPC et même les pontes de cette formation politiques ont été tenus bien à distance par Ferdinand Ngoh Ngoh, le Secrétaire Général de la Présidence de la République.

‎

‎Le premier signal est perçu en 2018 lorsque le président Paul Biya a battu campagne sans la moindre mention RDPC, aucun signe du parti sur les affiches et les tissus.

‎

‎Par cet acte, le président se désolidarisait de certains parmi ses collaborateurs qui, durant des décennies, ont dévoyé sa vision pour le Cameroun. Ayant pris le pays à l'aube des programmes d'ajustements, aux sorties de l'initiative PPTE, Paul Biya défiait l'occident pour aller en chine trouver le financement destiné aux grandes ambitions devenues grandes réalisations.

‎

‎C'est ainsi qu'il va lancer le DSCE pour transformer le pays et en faire un émergent. En 2011, financements en mains, le président Paul Biya a promis l'eau, l'électricité, les routes ...il a validé un programme dénommé Agropole destiné à financer les projets agro-industriels pour sortir le pays des importations des produits alimentaires.

‎

‎Lorsqu'en 2018, Paul Biya prépare son voyage pour la Chine, dans le but de promouvoir le développement des infrastructures de la CAN, une réunion est prévue lors de son séjour en chine entre les hommes d'affaires chinois de l'arrondissement et les camerounais. Malheureusement ce programme qui avait absorbé des milliards n'était pas encore prêts. Le président a simplement annulé sa rencontre.

‎

‎C'est lui qui mettra sur pied la Task Force pour piloter avec brio les projets de la CAN après le premier retrait, ensuite la gestion des fonds COVID ayant été signalée. Face à toutes ces déceptions et trahisons, Paul Biya s'est replié sur ceux en qui il a totale confiance, le SGPR qui est celui ayant le plus duré à ce poste, sans doute du fait de sa loyauté. Mieux encore, c'est à lui que le président a mis toute sa confiance pour sa nouvelle élection, loin du regard de ceux qui veulent que l'histoire ne retienne rien de lui .