Exclusif : Ngoh Ngoh et Beti Assomo échouent dans leur tentative de renverser le commandant de la GP Raymond BEKO'O ABONDO

Paul Biya Gardes Corps Garde Presidentielle Image illustrative

Thu, 17 Jul 2025 Source: www.camerounweb.com

Dans les coulisses des récentes nominations dans l'armée camerounaise, une bataille d'influence de haute intensité s'est jouée au sommet de l'État. Selon nos informations exclusives, le Secrétaire Général de la Présidence de la République (SGPR) Ferdinand NGOH NGOH et le ministre de la Défense Joseph BETI ASSOMO ont tenté, sans succès, de profiter des dernières nominations dans l'armée pour écarter le commandant de la Garde Présidentielle, Raymond BEKO'O ABONDO.

Cette manœuvre politique, qui s'inscrit dans le cadre des récents remaniements au sein de la Gendarmerie Nationale, révèle les tensions internes qui traversent les plus hautes sphères du pouvoir camerounais. Les deux hauts responsables auraient orchestré une stratégie visant à affaiblir l'influence de BEKO'O ABONDO, considéré comme un pilier du système sécuritaire présidentiel.

Par une série de décrets présidentiels, plusieurs officiers supérieurs de la Gendarmerie Nationale viennent d'être promus et affectés à des fonctions de haute responsabilité. Le Général de Brigade Daniel Njock Elokobi devient Général de Division et Inspecteur Général de la Gendarmerie Nationale, tandis que le Colonel Boum Bissoue Raymond accède au grade de Général de Brigade. Ces décisions marquent un tournant dans le commandement de la force.

Les forces de défense du pays connaissent un important renouvellement dans leur commandement. Selon des décrets signés par le Président de la République, Chef suprême des Armées, la Gendarmerie Nationale accueille de nouvelles figures à sa tête, avec des promotions et affectations stratégiques visant officiellement à renforcer l'efficacité et la coordination des unités sur le terrain.

Le Général de Brigade Daniel Njock Elokobi, désormais promu Général de Division, a été désigné Inspecteur Général de la Gendarmerie Nationale (IGGN). Sa nomination à ce poste sensible témoigne de la confiance des plus hautes autorités envers cet officier réputé pour sa rigueur, son expérience opérationnelle et sa loyauté. Ce rôle clé fait de lui le garant de la discipline, de l'éthique et du bon fonctionnement des services de gendarmerie sur l'ensemble du territoire.

Dans le même élan, le Colonel Boum Bissoue Raymond a été élevé au grade de Général de Brigade. Il a été aussitôt nommé Commandant de la Troisième Région de Gendarmerie, une zone stratégique qui nécessite un leadership affirmé et une connaissance pointue des réalités sécuritaires locales. Sa nouvelle responsabilité impliquera une présence renforcée et une coordination accrue avec les forces partenaires.

Par ailleurs, le Général de Brigade Louba Zal Pierre a été désigné Directeur Central de la Coordination (DCC), une fonction qui nécessite une parfaite maîtrise des opérations et des interactions entre les différentes entités de la Gendarmerie.

Cependant, derrière ces nominations apparemment routinières se cache une bataille d'influence qui a tourné à l'avantage de Raymond BEKO'O ABONDO. Les sources proches du dossier indiquent que Ferdinand NGOH NGOH et Joseph BETI ASSOMO auraient tenté d'utiliser ces restructurations pour affaiblir la position du commandant de la Garde Présidentielle, considéré comme un acteur incontournable du dispositif sécuritaire présidentiel.

Cette tentative de déstabilisation s'inscrit dans un contexte plus large de rivalités internes au sein de l'appareil d'État, où les questions de succession et d'influence auprès du Chef de l'État alimentent des tensions sourdes entre les différents pôles de pouvoir.

L'échec de cette manœuvre confirme la solidité de la position de Raymond BEKO'O ABONDO dans l'architecture sécuritaire du régime, et illustre la complexité des rapports de force qui se jouent dans les sphères dirigeantes camerounaises.

Cette tentative avortée de renversement révèle les lignes de fracture qui traversent l'establishment camerounais. Elle souligne également l'importance stratégique du poste de commandant de la Garde Présidentielle dans l'équilibre des pouvoirs au sommet de l'État.

Le maintien de BEKO'O ABONDO à son poste, malgré les pressions exercées par deux figures majeures du régime, témoigne de la confiance particulière dont il jouit auprès du Président de la République et de son rôle central dans le dispositif de sécurité présidentielle.

Source: www.camerounweb.com