La loi c'est la loi. Souvent, "dura lex, sed lex", qui signifie "la loi est dure, mais c'est la loi". Molare l'apprend à ses dépens.
L'artiste Soumahoro Moryfere, plus connu sous le nom de Molare, a été mis sous mandat de dépôt il y a quelques heures. L'Ivorien séjourne au pôle pénitentiaire d'Abidjan.
Il avait été impliqué dans un accident de la circulation terrible. L'homme conduisait sa voiture qui est sortie de la piste et est partie percuter une passante qui était enceinte. Les deux personnes (la mère et son enfant dans le ventre) sont décédées.
« Je salue l'indépendance de la justice en Côte d'Ivoire. Le même scénario s'est produit il y a très peu au Cameroun. Des personnes me disaient, quand je demandais que justice soit faite, que j'étais jaloux de lui ; qu'à mon âge, il avait déjà 100 millions ; qu'il n'était pas sorti de chez lui pour tuer quelqu'un ; que « c'est l'anesthésiste qui a dosé l'anesthésie qui l'a tuée, que je publie seulement deux fois comme il s'agit de mon frère Bamiléké, mais que si c'était le président de la Fecafoot, j'allais déjà publier 10 fois », se rappelle le lanceur d'alerte N'zui Manto.
En effet, il avait beaucoup fait du bruit pour demander d'abord que Francis Ngannou fasse une sortie pour présenter ses condoléances, reconnaître ses torts et mettre un peu de paix dans le cœur de la famille de la victime. Mais rien n'y fait. Au contraire, Molare a tout de suite publié un communiqué quand l'accident s'est produit et a assuré qu'il prendrait tout en charge.
Cela ne lui a pas évité la prison. Francis Ngannou, lui, circule librement. Pourtant, sa victime est également décédée. C'est toute la différence entre la gestion des affaires au Cameroun et en Côte d'Ivoire.