Mebe Ngo, champagne en main lors de sa dernière comparution devant les juges
Au Cameroun, le ministres, les ministres délégué, les hauts fonctionnaires de l'Etat, les DG de société d'Etat et toute les autres personnalités ayant géré l'argent appartenant à l'Etat à un moment donné ont des soucis à se faire.
Dans le cadre des perspectives d'élargissement de ses missions, la SRC veut s'inspirer de l’Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués (AGRASC). Début juillet, des fonctionnaires de la Société de recouvrement des créances (SRC) du Cameroun ont séjourné une semaine à Paris, pour une discrète mission de formation auprès de son équivalent français.
D'après nos informations, cette mission vise à outiller les agents de la SRC, afin d'avoir les aptitudes nécessaires pour se lancer dans la traque des milliards volés par les pontes du régime. Les biens qu'ils possèdent et seront incapables de justifier avec leurs revenus légaux, seront saisis, vendus et l'argent versé dans les caisses de l'Etat.
En France, l’Agrasc est chargée de l’exécution de la peine de confiscation au nom du procureur de la République. Elle prend en charge, sur mandat de justice uniquement, la gestion de tous les biens – saisis, confisqués ou faisant l’objet d’une mesure conservatoire au cours d’une procédure pénale – qui nécessitent, pour leur conservation ou leur valorisation, des actes d’administration. Son champ d'action s'étend sur l'ensemble du territoire national.
Conçue comme une structure d’assistance juridique et pratique aux juridictions elle se positionne également comme un prestataire de services.