L'entraîneur brésilien Paulo de Tarso Milagres
Suite à une sommation de la Fédération Camerounaise de Volley-ball dirigée par Julien Serge Abouem, l'entraîneur brésilien Paulo de Tarso Milagres a été renvoyé dans son pays.
Il y a quelques semaines, la Fédération Internationale de Volleyball a mis Paulo de Tarso Milagres à la disposition d'une équipe féminine dirigée par un groupe d'usurpateurs se passant comme dirigeant de la Fédération Camerounaise de Volley-ball. La FECAVOLLEY légale, dirigée par Julien Serge Abouem, avait alors pris des mesures pour mettre fin à cette situation et a saisi le Ministère des Relations Extérieures du Cameroun. Saisine suite à laquelle le MINREX aurait ensuite demandé à l'Ambassade du Brésil au Cameroun d'intervenir auprès de son ressortissant. Laquelle Ambassade aurait ainsi informé Paulo de Tarso Milagres de la situation du volley-ball camerounais et lui aurait demandé de quitter le territoire camerounais, ce qu'il a accepté de faire. Une fois arrivé au Brésil, le technicien aurait informé les joueuses qu'il ne pourrait plus revenir au Cameroun suite à la maladie de sa mère et qu'il les attendrait au Brésil pour la dernière partie de leur stage.
Cependant, la situation de l'équipe des usurpateurs basée à Douala est alarmante. Les conditions de vie et d'entraînement sont déplorables, avec des dortoirs insalubres et des repas de mauvaise qualité. Les joueuses sont abandonnées à leur sort, le président illégal Bello Bourdanne ne passe plus aux séances d'entraînement et certaines joueuses ont même déserté le groupe. Trois des cinq internationales qui avaient rejoint l'équipe ont disparu, l'une est retournée en France, l'autre à Yaoundé, et la troisième, malade, ne prend plus part aux entraînements.
Pourtant, l'équipe nationale légitime et légale du Cameroun, logée au Collège Johnston à Yaoundé, bénéficie de conditions de vie et d'entraînement meilleures pour son stage préparatoire au mondial Thaïlande 2025 avec l'accompagnement des différents partenaires de la FECAVOLLEY. Les Lionnes de volleyball ont accès à trois repas par jour, des logements de qualité et des installations dignes des meilleures équipes internationales.
En effet, en tant que garant de la protection de ses citoyens, l'État camerounais a la responsabilité de prendre des mesures pour résoudre ce conflit et permettre à toutes les joueuses de rejoindre l'équipe nationale légale et légitime du Cameroun en stage à Yaoundé.