Lors de sa prise de parole devant le Conseil Constitutionnel, Anicet Ekané, représentant du Mouvement Africain pour la Nouvelle Indépendance et la Démocratie (Manidem), a adressé une demande de pardon à Dieudonné Yebga. « Si j’étais méprisant, pardonne-moi mon frère, pense à tous les millions de Camerounais qui souffrent », a-t-il déclaré, marquant un moment poignant dans les débats en cours.
Le camp du Manidem, incluant Ekané et Maurice Kamto, a achevé son plaidoyer. La parole est désormais donnée au camp de Dieudonné Yebga pour présenter ses arguments. Suite à ces plaidoiries, les représentants du Ministère de l'Administration Territoriale et d'Élections Cameroun (Elecam) prendront la parole. Ce n'est qu'après ces interventions que les membres du Conseil Constitutionnel se retireront pour délibérer et rendre leur verdict final. Cette étape est cruciale dans le processus électoral et pourrait influencer significativement le paysage politique du Cameroun.
"Notre dossier est complet, seule la question de la pluralité de candidatures a été soulevée par Elecam. Je compte sur vous pour prendre une décision juste, conforme au droit et à l’intérêt de la République, et non pour la forme", a déclaré Maurice Kamto devant le Conseil Constitutionnel. Cette déclaration forte met en lumière la responsabilité de la juridiction dans le processus électoral et appelle à une décision qui respecte les principes de justice et d'équité.
Les étapes à venir dans le processus
Après les plaidoiries du camp de Dieudonné Yebga, les prises de parole du Ministère de l'Administration Territoriale et d'Élections Cameroun (Elecam) sont attendues. Ce n'est qu'après toutes ces interventions que les membres du Conseil Constitutionnel se retireront pour délibérer et rendre leur verdict final. Les prochaines heures seront donc déterminantes pour l'avenir politique du Cameroun, alors que les différentes parties présentent leurs arguments et attendent la décision finale du Conseil.