Le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, est dans de beaux draps. L’autorité se trouve dans une situation difficile, embarrassante et compromettante. Excusez du peu !
Des révélations signalent une usurpation d’identité il y a de cela plusieurs années maintenant. Paul Atanga Nji ne l’a certainement pas vu venir.
Les actions du passé le rattrapent-elles vraiment ou s’agit-il de mensonges uniquement destinés à le combattre sur la place publique, lui qui mène la vie dure aux opposants, dans le cadre des dépôts de candidatures pour participer à l’élection présidentielle ?
Sur plusieurs pages d’activistes camerounais, qu’ils résident au pays ou à l’étranger, le sujet est évoqué. Certains sont formels, d’autres sont plus prudents, tentant de comprendre la situation et de percer le mystère lié à cette affaire qui aura donc échappé à la vigilance de tout le monde pendant plusieurs décennies.
Sur l’une des pages justement, on peut lire que « l’ancien prisonnier et escroc, Atanga Nji Paul, est ministre d’Administration territoriale au Cameroun sous le régime de Paul Biya, qui a duré 37 ans. Il aura donc réussi à berner tout le monde, même les plus grandes autorités du pays sans craindre les retombées néfastes pour lui et son entourage ».
Officiellement, dans tous les régistres, Paul Atanga Nji est né en 1960 à Bamenda. Il occupe la fonction actuelle dans le gouvernement depuis le remaniement ministériel du 2 mars 2018. Il est également secrétaire permanent du Conseil national de sécurité du Cameroun.
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En effet, l’homme (le prisonnier) sur la photo utilisée par les lanceurs d’alertes ressemblent au ministre. On s’aperçoit très rapidement qu’il n’y a pas de véritables différences entre les deux personnes, mais avec la prolifération de l’intelligence artificielle et de tous ses dérivés, les observateurs, surtout ceux qui prennent les choses avec un peu de recul, sont toujours dubitatifs, sauf s’il y a d’autres preuves irréfutables qui sortent dans la foulée. Qui vivra verra.