Breaking : report de l’élection présidentielle, les Camerounais pris de court

L’élection présidentielle d’octobre de cette année rend tout le monde éveillé. Il s’agit d’une question cruciale, un enjeu important. C’est en d’autres termes l’avenir du pays qui se jouera aux urnes. Les candidats le savent très bien, eux qui ont l’immense charge de trouver les moyens justes et convaincants pour séduire, surtout face à un Paul Biya qui n’en démord pas.

12 candidats, dont le président sortant, devraient participer à la bataille finale, sauf un retournement incroyable de situation à la dernière minute. Il s’agit d’Ateki Seta Caxton du Parti de l’alliance libérale (PAL) ; de Bello Bouba Maigari de l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP) ; de Bougha Hagbe Jacques du Mouvement citoyen national camerounais (MCNC).

Sont également de la partie Issa Tchiroma du parti Front pour le salut national du Cameroun (FSNC) ; Lyodi Hiram Samuel du Front des démocrates camerounais (FDC) ; Pierre Kwemo de l’Union des mouvements socialistes (UMS), Cabral Libii, député et chef du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN).

Les autres sont Matomba Serge Espoir, candidat sous la bannière du Peuple uni pour la rénovation sociale (PURS) ; Akere Muna du Parti Univers ; Joshua Osih Nambangi du Social Democratic Front (SDF) et enfin Tomaino Hermine Ndam Njoya de l’Union démocratique du Cameroun (UDC).

Le futur président du Cameroun se trouve dans ce beau monde dans lequel il ne faut pas exclure Paul Biya. Mais tout n’est pas vraiment réuni pour que l’élection présidentielle se déroule dans une accalmie et une certaine transparence, comme on peut le voir dans certains pays africains dont la démocratique semble maintenant s’ériger en principe de droit, contrairement à des années antérieures.

En l’état, il y aurait de grandes chances pour que les résultats de l’élection présidentielle soient truqués et que tout soit fait pour mettre sur orbite Paul Biya, le candidat choisi par le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), selon l’avocat Christian Bomo Ntimbane. Le report de l’élection s’impose alors, selon lui, comme une nécessité pour mieux se préparer et permettre aux partis de l’opposition de s’assurer de l’impartialité de toutes les institutions dans le processus électoral du début jusqu’à la fin.

C’est pourquoi il lance un grand appel aux 11 candidats opposés à Paul Biya. Dans une vidéo de plusieurs minutes, l’homme du droit affirme qu’il y a quelque chose à faire et maintenant. Le candidat fait beaucoup de propositions, mais celle du report de l’élection à mars 2026 est celle qui prend de court tout le monde parce que ce n’est plus une possibilité à laquelle la population s’attendait, bien qu’elle ne soit pas totalement impossible. Trêve de mots, la rédaction vous propose d’écouter ce qu’il a à dire.