Cameroun 2025 : Les rituels occultes de Paul Biya refont surface à deux mois de la présidentielle

Biya Bamileke Cameroun Etoudi Image illustrative

Fri, 15 Aug 2025 Source: www.camerounweb.com

À seulement deux mois de l’élection présidentielle du 12 octobre 2025, le Cameroun est de nouveau le théâtre de rumeurs persistantes sur les pratiques ésotériques attribuées au président sortant, Paul Biya. Ces allégations, régulièrement évoquées à chaque scrutin, resurgissent avec une intensité particulière dans un contexte de crise politique, économique et sociale profonde. Selon plusieurs sources et témoignages, le palais présidentiel serait, une fois de plus, le lieu de rencontres secrètes entre le chef de l’État et des figures controversées des cercles occultes internationaux.

Depuis sa déclaration de candidature en 2018, Paul Biya est accusé par ses détracteurs de recourir à des pratiques sataniques pour conserver le pouvoir. Ces accusations, bien que jamais officiellement confirmées, sont alimentées par des témoignages et des ouvrages publiés par d’anciens proches du régime. En 2025, la situation ne semble pas avoir changé : des observateurs locaux et des lanceurs d’alerte affirment que des « grands maîtres » des loges ésotériques, notamment de la Rose-Croix et de l’Ordre de Malte, ont été aperçus au palais présidentiel. Leur présence soulève des questions légitimes : que viennent-ils faire au Cameroun, un pays où les religions officielles sont le christianisme et l’islam ? Pourquoi ces visites coïncident-elles avec une recrudescence d’accidents mortels et de drames inexpliqués à travers le pays ?

Les allégations ne datent pas d’hier. Ebale Angounou, fils adoptif de Paul Biya, avait déjà levé le voile dans son livre La vérité sur Paul Biya, décrivant des rituels macabres : enterrement de chiens vivants dans les cimetières de Mvolye à Yaoundé pour « zombifier » la population, zoophilie pratiquée par le président pour acquérir des dons de voyance, ou encore sacrifices humains inspirés de récits bibliques. Titus Edzoa, ancien secrétaire général à la présidence et ex-adepte de la magie blanche, avait également révélé dans Méditations de prison des détails glaçants : messes noires, orgies, sacrifices d’enfants, et voyages astraux pour neutraliser les opposants.

En 2025, ces pratiques seraient toujours d’actualité. Des sources proches du palais évoquent des cérémonies nocturnes où se mêleraient sang, chair humaine et rituels sexuels, le tout sous couvert de renforcer le pouvoir du président. Ces révélations, bien que difficilement vérifiables, trouvent un écho particulier dans une population exsangue, confrontée à une inflation record, un chômage endémique et une répression politique croissante.

Un pays en proie à la peur et à la superstition

Le Cameroun, plongé dans une crise multidimensionnelle, voit ses citoyens divisés entre ceux qui croient en ces pratiques et ceux qui y voient une stratégie de diversion. Pourtant, la coïncidence entre l’arrivée de ces figures occultes et la multiplication des drames — accidents de la route mortels, disparitions inexpliquées — alimente les théories les plus sombres. Certains y voient une tentative désespérée de manipuler l’opinion publique et d’écraser toute velléité de changement.

Pourquoi un ancien séminariste, fils de catéchiste, s’adonnerait-il à de telles pratiques ? Certains analystes y voient une quête obsessionnelle de longévité politique, voire une tentative de légitimer son pouvoir par des moyens surnaturels. D’autres, plus pragmatiques, estiment que ces rumeurs sont savamment entretenues pour semer la confusion et détourner l’attention des vrais enjeux : la gouvernance, la corruption et la pauvreté généralisée.

Interrogé sur ces allégations, le porte-parole de la présidence a nié en bloc toute implication dans des activités occultes, qualifiant ces accusations de « manipulations grossières » visant à « déstabiliser le pays ». Pourtant, l’opacité entourant ces visites et l’absence de transparence ne font qu’attiser les suspicions.

À deux mois d’un scrutin crucial, les Camerounais méritent des réponses claires. Pourquoi des dignitaires de loges secrètes sont-ils reçus en catimini ? Quel est leur rôle réel dans la campagne électorale ? Et surtout, comment expliquer que, malgré les promesses de démocratie et de développement, le pays sombre chaque jour un peu plus dans le chaos ?

Une chose est sûre : tant que ces zones d’ombre ne seront pas éclaircies, le spectre de la sorcellerie politique continuera de planer sur le Cameroun, alimentant la défiance et la colère d’une jeunesse en quête de justice et de transparence.

Source: www.camerounweb.com