Le ministre délégué auprès du ministre de la Justice mobilise pour l'élection présidentielle du 12 octobre 2025
Le ministre délégué auprès du ministre de la Justice, Jean De Dieu Momo, intensifie sa campagne de mobilisation en faveur du président Paul Biya en vue de l'élection présidentielle du 12 octobre 2025. Invité sur PRC TV, le président national du PADECC a lancé un appel vibrant aux Camerounais.
"Je voudrais dire aux téléspectateurs et aux sympathisants de faire en sorte que le président Paul Biya gagne cette élection le 12 octobre", a déclaré Jean De Dieu Momo. Pour le ministre délégué, ce vote relève d'un "devoir de gratitude" envers le chef de l'État.
"Allez voter pour le président Paul Biya pour qu'il parachève son action, pour qu'il finisse son action, c'est-à-dire sa promesse d'arrimer le Cameroun à l'émergence, à l'horizon 2035", a-t-il poursuivi, qualifiant cette démarche d'art qu'il ne faut pas compromettre par l'erreur.
L'argument de la reconnaissance nationale
Le responsable politique a insisté sur la notion de reconnaissance : "Nous avons un devoir de gratitude vis-à-vis de quelqu'un qui s'est sacrifié pour nous. Nous ne devons pas être ingrats, il faut lui dire merci et nous devons respecter le sage. Dites-le à vos enfants."
Au-delà de son soutien au président sortant, Jean De Dieu Momo a également adressé un message d'apaisement aux autres candidats. Il a appelé à la tolérance et invité les "futurs perdants de la présidentielle" à accepter sereinement les résultats.
"Soyons tolérants vis-à-vis des autres, menons cette élection dans la paix et la vie ne s'arrête pas là", a-t-il déclaré, soulignant que le Cameroun ne doit pas s'arrêter en 2025.
Le ministre délégué a mis en garde contre les risques de compromettre "les acquis de 65 ans de développement du Cameroun à cause d'une élection d'un seul jour". Il a exprimé l'espoir que les perdants "accepteront leur défaite tranquillement, sans discuter, sans aller faire des violences dans la rue".
Dans un message d'unité nationale, Jean De Dieu Momo a rappelé que "les opposants ne sont pas les ennemis de la nation et les dirigeants ne sont pas les ennemis de la nation", prônant une approche inclusive une fois le scrutin terminé.
Cette sortie médiatique s'inscrit dans la stratégie de communication du camp présidentiel à quelques semaines de l'élection présidentielle, mettant l'accent sur la continuité et la stabilité politique du pays.