Fin du rêve : Dubaï ferme ses portes aux Camerounais

C’est la fin du rêve, la fin de l’illusion, comme le note Paul Chouta. Le couperet est tombé. À partir de janvier 2026, plus aucun Camerounais ne posera légalement le pied aux Émirats arabes unis avec un visa touristique ou de travail.

Le visa sera bloqué, le dossier rejeté. Selon une circulaire des services d’immigration émiratis, toutes les nouvelles demandes seront purement et simplement refusées.

Et les Camerounais ne sont pas seuls dans le viseur : l’Afghanistan, la Libye, le Yémen, le Soudan, le Bangladesh et l’Ouganda subissent le même sort.

Les raisons (officieuses mais révélatrices) sont les risques sécuritaires invoqués, la peur d’une immigration incontrôlée, les soupçons d’abus dans les anciennes procédures de visa, les nouvelles règles sanitaires plus strictes.

Des exceptions sont faites à ceux déjà installés avec un visa valide, mais les renouvellements risquent vite de se transformer en parcours du combattant.

C’est un séisme pour la diaspora, n’ayons pas peur des mots. À Dubaï, la claque est brutale. Des milliers de Camerounais qui vivaient du commerce, du bâtiment ou des petits services se retrouvent désormais face à une muraille administrative infranchissable.

Quant aux influenceurs blingbling et aux filles qui ne vivent que du travail de sexe et de placements, le message est clair, le show est terminé, précise Chouta.

La nouvelle est terrible pour nombre de personnes qui projetaient d’aller dans ce pays formidable de par son architecture et les opportunités qu’il offre. Les citoyens camerounais vont devoir se tourner vers d’autres pays et sur ce point, les choix ne devraient pas être réduits. Le Canada, étant par exemple l’une des destinations les plus privilégiées depuis quelques années, n’a toujours pas fermé ses portes.