'Qui suis-je' : Paul Biya s'adresse enfin aux Camerounais

Biya Salutations Public Une parodie

Wed, 24 Sep 2025 Source: www.camerounweb.com

Que se passe-t-il dans la tête de Paul Biya en ce moment ? Qu'a-t-il à dire aux Camerounais en cette période si délicate pour la population et l'avenir de tous les citoyens et citoyennes. L'entrepreneur Benjamin Zebaze entre dans sa tête et publie qu'il attribue à Paul Biya.

Qui suis-je ? Je suis un vieil homme "toujours chaud gars", même si je mets régulièrement le "black" sur mes cheveux. Depuis des dizaines d'années, je martyrise et brime un peuple de moutons consentants impunément.

On dit que je suis un dictateur alors que je sais parfois me montrer généreux en organisant des élections, tout en prenant bien soin de donner la liste des candidats et les résultats à l'avance. Cette année, je suis assez fier de moi car j'ai atteint le sommet de la méprise envers les "animaux" que je dirige.

J'organise une élection dont ma "photo" est la candidate favorite : c'est une première mondiale. J'ai demandé à mon "doungourou" en chef de recevoir les chefs traditionnels, les membres du gouvernement, les forces vives de la nation pour leur demander de "voter" pour ma photo à au moins 60 %.

De mon bureau, j'entends certains dire à mon "doungourou" qu'ils veulent me rencontrer pour me saluer ? Qui ? Est-ce qu'ils se sont même bien "mirés" avant d'oser demander ça ?

Je ne rencontre aucun de mes compatriotes pour entretenir un "mystère effrayant" et cela ne vaut d'ailleurs pas la peine. Mais comme chacun a son "moins cher", je suis le moins cher des "Blancs". C'est pour cela que lorsque l'ambassadeur de France ou un des patrons de l'armée américaine pour l'Afrique veulent me voir, je porte mon plus beau costume et suis au "garde à vous" devant eux.

On n'est jamais assez prudent avec ces "visages pâles" car ils peuvent pousser quelqu'un à demander de "make noise" comme un jeu d'enfants. Voilà que ma fille vient faire des siennes sur les réseaux sociaux et ma femme est hors d'elle. Nous devons immédiatement aller la calmer à partir de la Suisse, mon vrai pays, où il y a des "Blancs" vraiment "Blancs" comme je les aime.

On me dit que ce n'est pas le moment de me déplacer car les élections approchent. Je ne comprends pas alors que ma photo est suffisante avec un peuple aussi couard. Mes collaborateurs meurent ; les militants de mon parti meurent après ou avant mes meetings ; qui les a envoyés ?

Je suis le grand patron pour jouir et faire jouir ma famille de mon pouvoir ou pour tous ces imbéciles qui chantent mon nom partout alors que je n'ai rien demandé ? Si les gens s'amusent, je rentre au pays vers le 30 septembre après les élections dans un "retour triomphal" dont j'ai le secret. Qui peut ?

On peut dire ce que l'on veut, mais parfois, je me dis que c'est bien de diriger des moutons car cela a quelque chose de particulièrement jouissif.

Source: www.camerounweb.com