Bouba Ngomena dément toute implication dans un collectif de soutien à Paul Biya
Le journaliste et présentateur de débats Bouba Ngomena Goubai a publié mardi un démenti catégorique suite aux accusations circulant sur les réseaux sociaux l'associant à un prétendu collectif de soutien au président Paul Biya.
Dans un communiqué rendu public ce 23 septembre 2025, le journaliste camerounais a fermement démenti son implication dans le "Collectif des Plates-formes 2025 (CPF 2025)", structure présentée comme œuvrant pour la réélection du chef de l'État.
"Ces informations sont totalement mensongères", a déclaré M. Ngomena Goubai, qui a tenu à clarifier sa position en trois points essentiels.
Tout d'abord, le journaliste a réaffirmé sa posture républicaine, précisant qu'il n'est "opposé à aucune candidature, y compris celle du président Paul Biya". Cette déclaration témoigne, selon lui, de son respect du processus démocratique et de son ouverture politique.
Ensuite, il a catégoriquement nié avoir été "intégré, sollicité ou associé à quelque structure politique partisane ou électorale que ce soit", balayant ainsi toute spéculation sur une éventuelle participation à une campagne présidentielle.
Bouba Ngomena Goubai a également rappelé les fondements de son engagement professionnel. En tant que journaliste, il a insisté sur le caractère "exclusivement professionnel et apolitique" de son travail, soulignant que sa "rigueur et sa neutralité" dans l'exercice de son métier ne sauraient "être instrumentalisées à des fins politiques".
Face à ces allégations qu'il qualifie de diffamatoires, le journaliste n'exclut pas de saisir la justice. Il "se réserve le droit d'engager toute action légale nécessaire pour protéger son image et sa réputation".
Le communiqué se conclut par un appel à la responsabilité : "Merci de ne pas relayer ces informations mensongères".
Cette mise au point intervient dans un climat politique camerounais où les spéculations vont bon train concernant une éventuelle candidature du président Paul Biya, au pouvoir depuis 1982, pour un nouveau mandat présidentiel.
Les réseaux sociaux sont devenus un terrain privilégié pour la diffusion d'informations, parfois non vérifiées, concernant les positionnements politiques de personnalités publiques, notamment des journalistes.