C'est le chaos total: Marc Brys a tout mis à terre, c'est fini pour les Lions Indomptables

Après l'incident du 5 septembre dernier où le sélectionneur belge a insulté Timothée Atouba, la Fédération Camerounaise de Football se trouve face à un dilemme : limoger l'entraîneur ou réintégrer son adjoint Joachim Mununga.

Le malaise qui entoure la sélection nationale camerounaise a atteint un nouveau sommet le 5 septembre dernier au stade de Yaoundé. Quelques minutes avant le coup d'envoi du match Cameroun-Eswatini, Marc Brys a perdu son sang-froid dans les couloirs menant aux vestiaires, insultant violemment l'ancien international Timothée Atouba en le traitant de "pute de l'autre".

Cette altercation n'est pas un simple dérapage isolé. Selon nos informations, elle s'inscrit dans un contexte de tensions récurrentes depuis l'arrivée du technicien belge à la tête des Lions Indomptables. L'incident est survenu après que Marc Brys eut constaté que son assistant, Joachim Mununga, n'avait pas été accrédité par la FECAFOOT, alimentant ainsi la frustration du sélectionneur.

Cette situation met en lumière la fragilité des relations entre l'entraîneur et son environnement, et pose une question cruciale : que faut-il faire de Marc Brys ?

Deux scénarios pour sortir de l'impasse

Face à cette crise qui menace de déstabiliser durablement la sélection nationale, deux options s'offrent à la FECAFOOT.

Cette décision radicale permettrait de tourner la page d'un entraîneur dont les comportements déplacés risquent de nuire à la sérénité du groupe. Il s'agirait également de restaurer l'image des Lions Indomptables, actuellement écornée par ces incidents à répétition. Car tant que Joachim Mununga restera écarté du banc de touche, Marc Brys continuera manifestement d'exprimer son mécontentement par des attitudes inappropriées. L'affaire Atouba en constitue la preuve la plus éclatante.

Dans ce scénario, la FECAFOOT choisirait l'apaisement en restituant son adjoint à Marc Brys. Cette décision placerait le sélectionneur face à ses responsabilités : privé d'excuses et débarrassé des tensions administratives, il n'aurait d'autre choix que de se concentrer sur le terrain et de produire des résultats. Au premier faux pas ou comportement déplacé, une mesure drastique pourrait alors être prise sans contestation possible.

Certains observateurs suggèrent qu'une simple lettre d'excuse de Marc Brys suffirait à aplanir les tensions. Mais cette solution relève de l'illusion. Selon nos informations, un proche du sélectionneur aurait même affirmé que "même si on kidnappait son fils, Marc Brys ne ferait jamais cette demande à la Fédération". Attendre ce geste hypothétique, c'est perdre un temps précieux. Lorsqu'on est malade, on ne se contente pas de décrire ses symptômes, on cherche à se soigner. Or, les remèdes existent, encore faut-il avoir le courage de les administrer.

En refusant de trancher, la FECAFOOT entretient la crise et assume indirectement la dégradation de l'ambiance autour des Lions Indomptables. Chaque silence, chaque report de décision accentue les divisions et affaiblit l'image de la sélection nationale. Les polémiques prennent le pas sur les résultats sportifs, au grand dam des supporters camerounais qui n'aspirent qu'à retrouver une équipe sereine, digne et performante.

Face à ce climat délétère, deux voies seulement s'imposent : le courage de mettre fin au mandat de Marc Brys, ou la tolérance consistant à réhabiliter Joachim Mununga pour placer le sélectionneur devant ses responsabilités.

Ne rien faire reviendrait à accepter que la crise s'aggrave et que les Lions Indomptables continuent de souffrir d'un mal pourtant évitable. L'histoire retiendra que, confrontée à cette situation, la FECAFOOT aura dû choisir : agir pour apaiser ou subir dans le chaos.

Le temps des demi-mesures est révolu. Le football camerounais mérite mieux que ces querelles qui éclipsent le talent de ses joueurs et ternissent l'héritage glorieux de sa sélection nationale.