Élection présidentielle camerounaise
Cela fait plusieurs heures maintenant que le vote dans les urnes a pris fin sur le territoire et au sein de la diaspora. Le monde a maintenant ses yeux braqués sur le Conseil constitutionnel qui devrait communiquer les résultats dans quelques jours. Des indiscrétions circulent déjà, donnant Issa Tchiroma comme le gagnant de l'élection présidentielle, mais cette rumeur est-elle juste ?
Calixthe Beyala, écrivaine célèbre, se mêle le plus souvent de la situation sociopolitique du pays. Comme la citoyenne qu'elle est, elle veut que la gestion du pays soit favorable à tous, gage de bien-être, une chose que n'assure pas le clan Biya.
« Voilà ces pauvres hères qui ont confisqué le Cameroun pendant 43 longues années. Voilà ces bouffeurs qui traitent les autres Camerounais d'ethno fascistes, de menteurs et de tous les mauvais noms d'oiseaux parce qu'ils ont perdu les élections », écrit-il sur sa page Facebook.
Dans la suite de son intervention, Beyala continue en disant : « Voilà ces pauvres hères qui au lieu de sortir la tête haute en ayant géré ce pays pendant 43 ans de manière exclusive, tout en rendant grâce à Dieu de leur avoir donné tout ce temps, menacent d'arrêter les citoyens qui ont voté pour Issa Tchiroma ».
Mais ce n'est pas tout : « Voilà ces pauvres hères qui insultent sans honte ces pauvres hères qui sont incapables de nationalisme, de patriotisme, d'amour du peuple. Les voilà incapables de féliciter Issa Tchiroma Bakary de son énorme victoire aux élections ».
Calixthe Beyala trouvent que les mêmes personnes cherchent des prétextes pour garder le pouvoir encore et encore, alors qu'il y a 43 ans, le président Ahmadou Ahidjo leur avait passé la main. « Pauvre peuple camerounais », regrette-t-elle.
Ils disent que « je ne vaux rien, mais ai-je dit que je valais quelque chose ? Valoir quelque chose pour eux, c'est piller les caisses de l'état, tuer les Camerounais comme Martinez Zogo ou maltraiter les Camerounais. Alors, je ne vaux rien. Mais la victoire est là ».
Beyala confirme ainsi les bruits qui courent et qui donnent vainqueur le candidat du Front pour le salut national du Cameroun (FSNC).