Élection totalement annulée : les Camerounais se réveillent dans la stupeur totale

Biya Election Cameroun Tout recommencer

Fri, 17 Oct 2025 Source: www.camerounweb.com

Les contestations postélectorales ont déjà commencé alors même que les résultats de l'élection présidentielle n'ont pas encore été dévoilés. Le clan de Tchiroma demande à celui de Biya de laisser couler la vérité des urnes et de ne pas essayer de l'édulcorer. Cette réclamation, faite dans la violence, laisse déjà craindre des affrontements dont le pays n'a guère besoin.

Du côté des autres hommes de l'opposition, l'heure est plutôt à l'observation. Le silence presque total des candidats fait dire qu'ils ont compris que tout se joue entre Issa Tchiroma Bakary et Paul Biya.

Selon les dernières informations qui nous parviennent, Cabral Libii, Joshua Osih et Tomaïno Ndam Njoya sont allés pleurer une fois de plus aux organes électoraux pour demander d'annuler l'élection présidentielle. En réalité, déplore un spécialiste de l'analyse politique, à chaque élection présidentielle, les opposants sont les seules personnes qui vont se plaindre auprès des mêmes institutions qu'ils n'ont de cesse d'accuser d'être des succursales du parti au pouvoir.

Le plus terrible, dit l'intervenant, « c'est que vous (les opposants, ndlr) savez parfaitement que ce que vous faites ne produira absolument rien comme toujours et que comme toujours et encore vous en sortirez ridicules, mais vous y allez quand même ».

Jorel Zang enchaîne en taguant cette fois-ci les concernés : « Joshua Osih, Tomaïno Njoya, Cabral Libii, vous ne serez jamais respectés par le pouvoir au Cameroun, tout simplement parce que vous ne faites pas peur. Le régime respecte des personnes qui savent lui tenir tête à l'exemple du Pr Maurice Kamto et du président Issa Tchiroma Bakary ».

C'est donc pourquoi le régime se bat nuit et jour « pour les neutraliser sans réel succès » car même la prison n'a pas eu raison de la détermination de ces deux hautes personnalités », rappelle Zang. En effet, Kamto et Tchiroma ont fait la prison avant d'être remis en liberté, ce qui ne les a pas empêchés de poursuivre leur lutte.

Cet appel à annuler l'élection a le mérite de choquer, il provoque même une stupeur générale totale. Annuler le scrutin reviendrait à le reprogrammer, avec les dépenses que cela engendre et les sacrifices logistiques y afférents. Le pays a pris sept longues années pour préparer cette élection et son annulation paraîtrait bizarre, même injustifiable.

Source: www.camerounweb.com