Coup de tonnerre : Clément Atangana refuse de mentir et veut faire bien les choses avant de partir

L'avenir du pays est presque accroché aux lèvres d'un homme : Clément Atangana. C'est le président du Conseil constitutionnel qui prononcera officiellement, et ce de façon définitive, le nom du vainqueur de l'élection présidentielle. Après cela, plus rien ne sera possible de faire, l'heureux élu prêtera serment et commencera son règne.

Ce sera entre Issa Tchiroma Bakary et Paul Biya, bien que beaucoup de personnes voient mal comment Clément Atangana pourrait déclarer l'opposant vainqueur au détriment de Paul Biya qui a fait de lui ce qu'il est aujourd'hui. Clément Atangana est un produit du régime auquel il est très fidèle, une fidélité qui lui vaut ces nombreuses années à la tête de l'institution créée en 1996 et officiellement mise en place en février 2018.

Mais n'empêche, qui vit espère. C'est le cas du membre actif de la diaspora, Jorel Jacques Zang. Ce dernier invite Atangana à prendre ses responsabilités et à les prendre bien.

« Clément Atangana, demain tu as l'occasion ultime de respecter l'âge qui est le tien. C'est vrai que tu dois ton pain quotidien à Paul Biya, car grâce à sa nomination, tu es sorti de l'oubli pour manger, ta famille et toi.

Mais un homme du troisième âge comme toi doit faire preuve de sagesse en posant des actes qui peuvent préserver la paix et non envenimer les choses. Demain, ne sois pas juste la marionnette de Paul Biya comme tu l'as toujours été, mais sois un grand-père responsable de la stabilité de plus de 30 millions de Camerounais.

Tu as l'obligation de lire la vérité des urnes et non d'imposer le mensonge d'Elecam. Tu as donc la possibilité d'entrer dans l'histoire ou d'être rangé dans sa poubelle. Si tu aimes tant soit peu ce pays et son peuple, range-toi du côté de la vérité des urnes. 24 heures chrono, c'est monté », termine-t-il.

Le climat est incertain. Il y a des indiscrétions qui donnent pour certain le fait que Clément Atangana soit lui-même fatigué de mentir pour Paul Biya qui a déjà perdu plus d'une élection. Aussi, lui qui est souffrant, voudrait bien faire les choses pour une dernière fois, avant de passer le flambeau à une autre personne. Alors, l'homme envisagerait très sérieusement de créer la surprise, mais comment, personne ne le sait encore. Du côté du palais présidentiel, les cœurs battent et ce n'est pas la pression populaire exercée à longueur de journée qui va les apaiser.