Il faut marcher sur Yaoundé ! Ekanga Ekanga Claude Wilfried sort à nouveau la sulfateuse et détruit Paul Biya et Tchiroma

Ekanga Contre Tchiroma Ekanga Ekanga Claude Wilfried sort à nouveau la sulfateuse et détruit Paul Biya et Tchiroma

Wed, 5 Nov 2025 Source: www.camerounweb.com

"Il faut marcher sur Yaoundé !" Ce cri du cœur, lancé par Claude Wilfried Ekanga Ekanga, résume l’urgence et la frustration d’une partie de la population camerounaise face à la stratégie des "villes mortes". Alors que le pays traverse une période de contestation politique intense, la question de la méthode pour renverser le régime en place divise les militants et les observateurs. Les "villes mortes", bien qu’efficaces dans certains contextes historiques, sont aujourd’hui perçues par certains comme une stratégie inefficace, voire contre-productive, pour atteindre l’objectif ultime : le renversement de la dictature.



Villes mortes ?

PEUPLE VIVANT !!!

Il faut marcher sur Yaoundé !

Il n'y a rien à faire ; il faut marcher sur Yaoundé !

Les villes mortes sont certainement l'idée la plus dangereuse depuis le début de cette Révolution ; et le hic, c'est qu'elle n'est pas dangereuse pour ceux que nous cherchons à renverser, mais plutôt davantage pour nous qui cherchons le renversement.

Les villes mortes - surtout dans leur configuration actuelle de 3 jours, alors qu'une prometteuse dynamique de marches et de manifestations à travers le pays était déjà en cours - présentent en effet le risque de casser la dynamique, et d'annihiler l'esprit révolutionnaire. En résumé, ces 72 heures de lockdown (suivi ou non) pourraient avoir refroidi des Camerounais qui étaient pourtant déjà chauffés à blanc, et dont le seul défi restait simplement de reproduire à Yaoundé ce qu'ils faisaient déjà admirablement dans les autres villes du pays.

Car pour chasser la dictature, il faudra marcher sur Yaoundé. Et pas seulement marcher, mais marcher par centaines de milliers ! Si l'on réussit à résoudre l'équation : « Comment réunir un million de personnes au cœur de Yaoundé ? », alors on fera tomber l'homme du 6 novembre en à peine une demi-journée ! Le challenge ici est donc d'organiser LA MARCHE DU SIÈCLE ; une mobilisation gargantuesque ; une démonstration de force populaire comme on n'en a jamais vue dans notre pays. Un mouvement enormissime où un peuple déterminé à restaurer l'État de droit obligera la milice tribaliste à la solde du régime à déposer les armes.

C'est tout ce que nous devons faire ; toute autre chose s'appelle « tourner en rond »!

Les villes mortes peuvent être efficaces pour forcer un gouvernement à adopter une réforme sociale ou administrative (abaissement de l'âge de départ à la retraite, hausse des salaires de la fonction publique, droit du travail etc...). Par exemple, en 1991, elles ont poussé Paul Biya à répondre à l'exigence d'une conférence nationale souveraine. De même, en 2019, les villes mortes (évidemment cumulées à la guerre qui sévit dans la zone) ont forcé Yaoundé à organiser le grand dialogue national. Cependant, il faut remarquer qu'en réalité, Biya s'est moqué des Camerounais dans les deux cas : premièrement, en 91, il a plutôt organisé une "tripartite" à la place de la conférence nationale qui avait été demandée. Et en 2019, il a organisé un dialogue fictif dans lequel le sujet principal (la forme de l'État) fut interdit, et où il ne daigna même pas faire acte de présence.

Alors s'imaginer un seul instant que 3 jours de villes mortes feraient partir le tyran alors que 8 mois de villes mortes (entre mai et novembre 1991) n'ont même pas réussi à obtenir la réforme souhaitée, c'est proprement illusoire. Cela s'avère même contreproductif.

Sauf si quelqu'un est capable de dire ici qu'au 3eme jour (auxquels s'ajoutent les trois jours entre l'annonce et le début effectif), le Gang de Malfrats d'Etoudi est plus proche de la sortie qu'il ne l'aurait été si les marches et les manifestations avaient continué sans répit durant ces six jours... Il est évident que non !

IL FAUT DONC MARCHER SUR YAOUNDÉ !!!

Nous n'allons pas réinventer la roue : quand on n'a pas d'armée, et qu'on ne compte pas sur une puissance coloniale pour prendre le pouvoir, le seul moyen de chasser une dictature, c'est la Marche du peuple vers et dans la capitale ! La Révolution populaire ! Cela fait 10 jours que j'invite publiquement (et sans succès) les aînés et les lanceurs d'alerte (notamment N'zui Manto, Papa Valsero etc...) dont l'audience cumulée est de loin supérieure à la mienne, de porter le projet d'une cagnotte-express de 24 heures, dont l'argent, intégralement transféré vers le Cameroun, servira à soutenir (avec des vivres, de l'eau, des haut-parleurs et des places de transport) tous ceux qui décideront de partir de leurs villes respectives pour converger vers Yaoundé, et rendre ainsi possible le million de Camerounais nécessaires au renversement de la dictature !

Maintenant que la consigne des villes mortes touche à sa fin, j'ose espérer que les uns et les autres daigneront se pencher sur cet impératif. Car justement, c'est un impératif catégorique, c'est-à-dire que nous n'avons absolument pas le choix ! Toute élection, tout jeu politique, tout recours juridique, toute dénonciation théorique de l'injustice ambiante ne sont que des faux-semblants qui font croire que nous vivons dans une démocratie à l'écoute de ses citoyens, alors que les événements avant, pendant et après cet épisode électoral nous ont démontré une fois pour toutes que nous vivons dans l'une des dictatures les plus abjectes sous les tropiques, où les droits des populations et des partis politiques sont réduits à un minimum figuratif !

...

Dans cette optique de renversement, retenez que c'est une grosse erreur d'attendre les consignes d'un leader ; c'est une erreur de rêver qu'il a la solution. Il ne l'a pas ! C'est une erreur de penser qu'il dispose d'une stratégie miraculeuse qui fera plier la balance en sa faveur. Au contraire, il est même évident que le leader autour duquel s'agglutinent aujourd'hui les masses de Camerounais est encore plus mal en point (physiquement et politiquement) que le despote qu'il défie. Une Révolution populaire, ce sont des milliers et des milliers de citoyens qui se lèvent et se soulèvent contre l'ordre régnant, pour fustiger leurs mauvaises conditions de vie (panier de la ménagère, hôpitaux désuets, routes défectueuses etc... ). C'est une entreprise qui nécessite des slogans inclusifs où tout le monde se retrouve, et non une obstination à porter sur le trône un individu prédéfini. Et ceci encore moins quand le cadre juridique et institutionnel ne le permet pas.

Une Révolution, c'est la remise à zéro des institutions et la réorganisation de tout le processus électoral, en vue de se choisir des dirigeants sur la base unique de leurs programmes de gouvernance, qu'ils devront en amont défendre devant les citoyens.

Une Révolution, ce n'est pas une ville morte. C'est un peuple vivant !

EKANGA EKANGA CLAUDE WILFRIED

( Afin que nul n'en ignore : tous les fanatiques salafistes agressifs et intolérants endoctrinés à la sauce diabolique sont priés d'éviter gentiment la zone des commentaires s'ils ne sont pas capables de répondre à l'argument par l'argument. L'esprit tordu qui viendra encore m'ordonner sur ma propre page de " me taire et d'observer " sera bloqué sans ménagement, même s'il est le cousin du Pape.



Si vous êtes incapables de penser, PASSEZ ! )

Source: www.camerounweb.com