Après dix-huit longues années d’injustice, la Cour Suprême du Cameroun vient de rendre justice au Commissaire Akomezoa Afana Dieudonné Thomas, victime d’un règlement de comptes politique entre deux anciens ministres. Une décision historique qui met fin à un calvaire administratif et redonne au commissaire son honneur et sa place au sein de la Sûreté Nationale.
Cette affaire révèle les dérives d’un système où des hauts fonctionnaires ont utilisé leur pouvoir pour régler des comptes personnels, au mépris des valeurs républicaines et de la loyauté envers la nation. Le Commissaire Akomezoa, ni rebelle ni délinquant, a été sacrifié sur l’autel des rivalités politiques, dans une guerre d’ego qui a brisé une carrière prometteuse et privé le Cameroun d’un officier intègre.
La Chambre Administrative de la Cour Suprême, siégeant à l’unanimité, a annulé l’arrêté présidentiel qui avait injustement radié le commissaire en 2007. Elle a ordonné sa réintégration immédiate, sa réhabilitation complète, et la reconstitution de sa carrière, reconnaissant ainsi la légitimité de son diplôme et de sa nomination.
Cette décision est une victoire pour la justice et un rappel que, malgré les abus de certains collaborateurs du Chef de l’État, la vérité finit toujours par triompher. Elle met en lumière les dérives d’un pouvoir mal utilisé, où des fonctionnaires ont transformé leurs bureaux en tribunaux personnels, sacrifiant des vies et des carrières pour satisfaire leurs ambitions.
RÉHABILITATION HISTORIQUE : LA COUR SUPRÊME DU CAMEROUN RÉPARE UNE INJUSTICE APRÈS 18 ANS DE CALVAIRE. LE COMMISSAIRE AKOMEZOA AFANA DIEUDONNÉ THOMAS RETROUVE SON HONNEUR
UNE VICTIME D’UNE GUERRE D’ÉGO ENTRE DEUX ANCIENS MINISTRES
Le Commissaire Akomezoa Afana Dieudonné Thomas (Image 2) n’était ni un rebelle, ni un délinquant, encore moins un fauteur de troubles.
Il fut simplement la victime collatérale d’un règlement de comptes politique entre deux anciens puissants ministres camerounais, jadis au sommet de l’appareil sécuritaire de l’État aujourd’hui tous deux incarcérés.
Son éviction brutale du corps de la Sûreté Nationale fut alors orchestrée par Alain Edgar Mebe Ngo’o (image 4), l’ex tout-puissant Délégué Général à la Sûreté Nationale (DGSN), dans une logique de règlements personnels, bien loin des valeurs républicaines et de la loyauté envers la nation.
Une injustice d’État, maquillée en décision administrative, qui aura brisé une carrière prometteuse et privé le Cameroun d’un officier intègre et compétent.
LA COUR SUPRÊME RÉTABLIT LA VÉRITÉ ET LE DROIT
Dix-huit ans plus tard, le temps ce juge suprême de l’histoire vient de trancher.
La Chambre Administrative de la Cour Suprême du Cameroun, siégeant à l’unanimité de ses membres, a annulé l’arrêté présidentiel N°480/CAB/PR du 27 août 2007, qui avait injustement radié le commissaire Akomezoa du corps de la Sûreté Nationale.
La Haute Juridiction:
●Annule l’arrêté ayant rapporté sa nomination légitime issue du concours des commissaires de police ;
●Ordonne sa réintégration immédiate, sa réhabilitation complète et la reconstitution de sa carrière ;
●Reconnaît la validité de son diplôme de commissaire de police N°001CP/2001-2003, délivré le 4 février 2005.
Ainsi, la plus haute juridiction du pays vient d’écrire une page de justice et de vérité, mettant fin à 18 années d’injustice institutionnelle.
QUAND LES COLLABORATEURS DU CHEF DE L’ÉTAT TRAHISSENT LA NATION
Ce dossier, au-delà de son aspect humain, met en lumière un mal profond : celui des mauvais collaborateurs du Chef de l’État, Paul Biya, qui se servent de la République au lieu de la servir.
Des hauts fonctionnaires, grisés par le pouvoir, ont transformé leurs bureaux en tribunaux personnels, sacrifiant des vies, des carrières, et des familles entières pour satisfaire leurs haines, rivalités et ambitions personnelles.
●Combien d’hommes et de femmes intègres ont été broyés par le cynisme administratif de certains prédateurs politiques, convaincus d’être au-dessus de la République ?
●Combien de patriotes ont vu leur destin confisqué à cause de l’arrogance de ceux qui confondent l’État avec leur ego ?
Le cas Akomezoa Afana est un symbole : le pouvoir n’est pas éternel, mais la vérité, elle, finit toujours par triompher.
MARTIN MBARGA NGUELE : LA SAGESSE AU SERVICE DE LA JUSTICE
L’actuel Délégué Général à la Sûreté Nationale, le Patriarche Martin Mbarga Nguele, connaît très bien cette histoire. Policier d’expérience, gardien des valeurs républicaines, il a toujours incarné la loyauté et la droiture dans le service public.
Sous sa direction, la DGSN s’engage à rétablir la vérité, réparer le tort et rendre à chacun la place qui lui revient.
La réintégration du Commissaire Akomezoa Afana n’est donc pas qu’une victoire individuelle : c’est une victoire de l’institution policière, de la justice camerounaise et de l’État de droit.
LE TEMPS, SEUL VÉRITABLE TRIBUNAL DE L’HISTOIRE
Ce verdict vient rappeler à tous les fonctionnaires et responsables de la République que le pouvoir n’est qu’un mandat, jamais une arme de vengeance.
On peut retarder un destin, mais jamais l’empêcher. Et quand la justice finit par se lever, les masques tombent, les vérités éclatent et les innocents retrouvent leur dignité.
MESSAGE À TOUS LES SERVITEURS DE L’ÉTAT
Le cas du Commissaire Akomezoa Afana doit désormais servir d’exemple. À ceux qui gouvernent par la peur et la manipulation, qu’ils sachent :
《On peut tromper le Président, on peut abuser de sa confiance, mais on ne peut pas tromper l’Histoire.》
Le Chef de l’État, garant des institutions, ne saurait être tenu responsable des abus de ceux qui, tapis dans l’administration, salissent son image et détournent la République à leur profit personnel. Le Cameroun a besoin de bâtisseurs, pas de vengeurs. De patriotes, pas de prédateurs.
Et chaque fois que la justice triomphe, c’est le Cameroun tout entier qui se redresse.