L’Espérance en « l’Homme du 06 novembre ». Le Synapauc, en la personne de Paul Biya, voit la solution à leurs sollicitations. Le syndicat prie le Tout-Puissant d’accorder au président de la République « la santé et surtout la sagesse au cours de cette année 2025 » pour mener à terme les différents projets en faveur de l’ensemble de la communauté universitaire.
Le message est clair : le soutien est acquis par reconnaissance et foi en la vision du chef de l’État, mais il est désormais essentiel que l’engagement pris pour la modernisation se concrétise également par l’aboutissement des dossiers en instance.
C’est l’essence même de l’acte républicain du Synapauc : un soutien sans équivoque, marié à une doléance ferme pour la justice et l’équité pour ses membres. Trois grilles pour un seul corps : le cœur de l’injustice qui fracture les universités le Syndicat national des personnels d’appui des universités d’État (Synapauc) ne demande pas seulement un plan de carrière, il exige surtout la fin d’une « panoplie des grilles en vigueur » qui crée une inégalité salariale aberrante entre ses membres.
Pour ces personnels, dont le soutien au chef de l’État est sans faille, le véritable point d’orgue de ce nouveau septennat serait la validation de la grille salariale consensuelle spécifique, un dossier qui attend le décret du Premier ministre ou du SGPR sur très hautes instructions.
La situation actuelle est un véritable casse-tête administratif qui met en péril l’équité au sein des universités d’État. Malgré les efforts du syndicat, notamment l’adoption d’une grille consensuelle spécifique au MINTSS en août 2020 (entrée en vigueur en janvier 2021 sur très hautes instructions), les réalités de terrain divergent. Le problème s’est aggravé avec les récentes doubles augmentations de SMIG (+5,2 % puis +5 %).
Au lieu d’une uniformisation, on observe aujourd’hui trois régimes salariaux coexistant pour les personnels d’appui de même catégorie et échelon.