El Hadj Mouhamadou Yakoubou : Un charisme qui dérange

Depuis l'élection présidentielle du 12 octobre dernier, le président national de l'Alliance Nationale des Jeunes Musulmans du Cameroun fait l'objet de multiples attaques et rumeurs. Entre accusations infondées et tentatives de discrédit, le leader communautaire, proche du président Paul Biya, se retrouve dans l'œil du cyclone politique. Portrait d'un homme dont l'influence suscite autant d'admiration que de jalousies.

El Hadj Mouhamadou Yakoubou : Un charisme qui dérange

Il fait, ces derniers temps, l’objet d’une attention particulière de la part de personnes qui prétendent avoir le don de lire dans une boule de cristal ou de créer des élucubrations.

En effet, la présidentielle de 2025 est désormais derrière nous, mais El Hadj Mouhamadou Yakoubou se retrouve, malgré lui, au-devant de la scène. On lui accorde une visibilité dont il se serait bien passé, lui qui aurait préféré se consacrer pleinement à la célébration de la victoire de son champion, le président Paul Biya. On lui prête des idées, des intentions, des projets, les uns plus rocambolesques que les autres. Certains sont même allés jusqu’à s’introduire dans sa famille nucléaire pour tenter de le discréditer auprès des siens.

L’objectif est clair : salir la réputation du président national de l’Alliance Nationale des Jeunes Musulmans du Cameroun

Des langues vénéneuses voient en lui un soutien d’Issa Tchiroma Bakary, candidat à la présidentielle de 2025. Des ennemis, tapis dans l’ombre de la médisance et de la calomnie, lui imputent la responsabilité du score réalisé par le candidat du FSNC à Douala II.

Des adversaires politiques sans envergure lui attribuent même la volonté de « déclencher la guerre entre les ressortissants du Grand Nord ». Mais de quel Grand Nord parle-t-on ? De celui que Mouhamadou Yakoubou sert depuis au moins trente ans ? Ou bien de ce Grand Nord dont les ressortissants s’illustrent par des batailles fratricides, entre positionnements politiques et quête effrénée de grandeur ?

La grandeur, El Hadj Mouhamadou Yakoubou la porte en lui depuis sa tendre jeunesse. C’est un leader naturel, dont le charisme séduit, captive et rayonne. Au sein de la communauté du Grand Nord en général, et des musulmans en particulier, son aura s’impose. Sa grande capacité à créer des liens et à tisser de solides relations humaines lui a permis de bâtir un vaste carnet d’adresses qu’il met au service de ses compatriotes. Il a ainsi permis l'insertion socioprofessionnelle de nombreux jeunes chercheurs d'emplois. Il fait tant de bien à sa communauté qu’il en est devenu le porte-parole naturel. C'est dans ce sillage qu'il a réussi en 2003, alors qu'il était encore très jeune, à mobiliser cinq membres du gouvernement pour un meeting de soutien au président Paul Biya à New-Bell. Cela fait 22 ans. Un signe qui ne trompe pas.

Et c’est là que le bât blesse. Pendant qu’il fait ombrage à certains, d’autres craignent de voir leurs calculs politiciens réduits à néant. L’intelligence de Mouhamadou Yakoubou dérange. Ce self-made man, promu par le président Paul Biya au prestigieux poste de membre du Comité central du RDPC, est un homme d’une grande vitalité. Il faut, pensent certains, absolument l’abattre, au propre comme au figuré.

Mais au-delà des mensonges, de la manipulation et des racontars, que peuvent les ennemis de Zimako face à la puissance d’Allah ? Allah a voulu que Mouhamadou Yakoubou soit un grand homme. Il le restera, jusqu’à ce que son âme goûte à la mort, par la volonté de son Créateur.

LA VOIX DE NEW-BEL