Investiture : la promesse très attendue de Paul Biya

Devant le peuple camerounais, en présence des membres du parlement, du Conseil constitutionnel et de la Cour suprême, le président élu est resté fidèle à ses idéaux de paix, d’unité et de prospérité dans la gestion des affaires publiques. Paul Biya a tendu la main à toutes les forces vives de la nation, dans le cadre de l’apaisement après le scrutin présidentiel dorénavant derrière tous les Camerounais.

Le 6 novembre 2025, le président Paul Biya, élu au terme du scrutin du 12 octobre dernier avec 53,66 % des suffrages exprimés, a prêté serment pour entamer son huitième mandat à la tête du Cameroun. Cette cérémonie solennelle, empreinte de faste et de symbole, organisée à l’Assemblée nationale, marquait la continuité du pouvoir et l’ouverture d’un nouveau chapitre politique pour la nation.

En présence des membres du parlement, du Conseil constitutionnel, et de la Cour suprême, sans oublier les membres du gouvernement, et autres corps diplomatique, Paul Biya a prononcé un discours très attendu, pour renouveler son engagement à servir le Cameroun, 15 jours après la proclamation des résultats par le Conseil constitutionnel. « Il s’agit d’une tâche lourde, je le sais et vous le savez… ! Mais il s’agit d’une tâche exaltante quand on a à cœur l’amour et les intérêts de son peuple », a-t-il reconnu.

Il a réitéré son engagement sans faille à poursuivre « la marche du Cameroun vers la stabilité et le développement » harmonieux et équilibré au profit de toutes les couches sociales. Le chantre du Renouveau est parfaitement au courant de la situation. L’homme du 06 novembre 82 a déclaré être conscient des attentes et des frustrations des Camerounais de l’intérieur comme de la diaspora et s’engage à répondre favorablement à leurs besoins lors de ce nouveau septennat. Il a invité au dialogue et à l’unité nationale.

« L’élection présidentielle qui vient de s’achever témoigne de la grande maturité du peuple camerounais et de son attachement viscéral à la démocratie », a martelé Paul Biya. Condamnant le terrorisme Paul Biya a dénoncé les violences post-électorales alimentées par certains acteurs politiques qu’il qualifie « d’irresponsables », les accusant d’avoir tenté de troubler la paix.

« Dans diverses localités, des scènes de pillages et de vandalisme d'une violence inouïe ont été observées. Il en a résulté des incendies, des destructions de biens publics et privés, des attaques contre les forces de l'ordre et des pertes en vies humaines. La situation a pu être maîtrisée grâce au courage, à l'abnégation et au professionnalisme des forces de défense et de sécurité qu'il me plaît de féliciter chaleureusement. J'adresse mes sincères condoléances aux familles des victimes et mes souhaits de bon rétablissement aux blessés », a souligné le chef des Forces armées, non sans mettre en garde « ceux qui attisent la haine et la division », assurant que « l’ordre régnera » et le Cameroun va continuer d’avancer. Pour lui, le Cameroun n'a pas besoin d'une crise post-électorale dont les conséquences pourraient être dramatiques comme cela s'est vu sous d'autres cieux.

Faisant de l’apaisement une priorité, il a également appelé à l’« union sacrée » pour faire face aux défis qui attendent le pays. L’heure est au rassemblement. Le chef de l’État a promis de placer les jeunes et les femmes « au centre » de ses préoccupations pour ce nouveau septennat : « La situation des jeunes et des femmes sera au centre de mes préoccupations durant ce septennat », a-t-il déclaré. Dans la foulée, il va annoncer la reprise des études doctorales dans les universités au cours de cette année académique. « J'ai également décidé de la relance des concours dans les écoles normales », a-t-il ajouté.

Par ailleurs, Paul Biya a fait preuve de cohérence, de constance dans la pensée et d’esprit d’ouverture d’esprit. En effet, il est resté fidèle à ses idéaux de paix, d’unité et de prospérité dans la gestion des affaires publiques. « Dans ce septennat des efforts pour la lutte contre la corruption seront intensifiés », a-t-il promis. Il en est de même pour d’importantes réformes qui seront engagées dans les brefs délais, sous son impulsion. En prêtant serment au palais de verre, le chef de l’État a voulu démontrer que sa vision politique et son ambition restées intactes pour la prospérité du Cameroun. Il a d’ailleurs promis de ne ménager aucun effort pour rester digne de la confiance que lui a une fois de plus accordée le peuple camerounais. Pour les générations futures, il y a encore de nombreux défis à relever.