Humiliation: Ernest Obama chassé en mondovision, la honte de sa vie

Ernest Obama Bnews13 Image illustrative

Mon, 10 Nov 2025 Source: www.camerounweb.com

L'atmosphère était électrique sur le plateau de l'émission Canal Presse diffusée sur Canal 2 International. Aimé Sadou, analyste politique et habitué des débats télévisés, a exprimé son exaspération face aux échanges qu'il qualifie de "violents" et hors-sujet, allant jusqu'à menacer de ne plus participer aux émissions de la chaîne si Ernest Obama figure parmi les invités.

Visiblement irrité par la tournure prise par le débat, Aimé Sadou n'a pas mâché ses mots. « On est là pour dire la vérité et pour enseigner. Je déplore un peu d'être sur un plateau de télévision où l'on passe quinze minutes à parler de violence futile », a-t-il déclaré, regrettant que le débat dévie de son objectif initial.

L'analyste s'interroge sur l'utilité de tels échanges pour les téléspectateurs : « Qu'est-ce que les Camerounais qui nous écoutent vont retenir de notre présence ici ? » Une question rhétorique qui traduit sa frustration face à ce qu'il considère comme une perte de temps.

Allant plus loin dans sa critique, Aimé Sadou a clairement annoncé qu'il pourrait refuser de futures invitations en fonction du casting. « Je suis désolé, mais à certains moments, vous allez m'inviter et je ne viendrai pas. Quand je verrai le casting, je me dirai : celui-là est violent, celui-là aussi », a-t-il prévenu, ciblant indirectement Ernest Obama sans toutefois le nommer à ce moment précis.

Le politologue a rappelé sa conception du rôle des débatteurs : « Nous sommes ici pour enseigner aux Camerounais, pour au moins leur apporter un peu de réconfort et d'apaisement. Mais j'entends des discours violents. »

C'est finalement Ernest Obama qui a cristallisé les critiques d'Aimé Sadou. Selon lui, son confrère serait obsédé par l'ancien ministre Issa Tchiroma au point d'en perdre le sommeil. « J'ai l'impression que M. Obama ne dort plus ces jours-ci, ou qu'il ne dort qu'avec des somnifères à cause d'Issa Tchiroma », a-t-il lancé avec une pointe d'ironie.

L'analyste a également déploré le détournement du sujet principal du débat : « Qu'est-ce qu'Issa Tchiroma vient faire dans l'analyse du discours du président Biya que nous sommes censés décrypter ici ? Nous étions venus décrypter le discours de M. Biya, et nous nous retrouvons à débattre sur M. Tchiroma ! »

Dans une ultime pique, Aimé Sadou s'est même inquiété de la santé d'Ernest Obama : « J'espère que M. Obama a des comprimés contre le mal d'estomac, parce que, de toute évidence, ses nuits et ses journées ne sont pas sereines. »

Cette sortie médiatique révèle les tensions croissantes entre certains analystes politiques camerounais et soulève la question de la qualité des débats télévisés dans le paysage audiovisuel du pays. Elle intervient également dans un contexte où les plateaux de télévision sont régulièrement critiqués pour privilégier le spectacle et la confrontation au détriment de l'analyse approfondie.

Canal 2 International n'a pas encore réagi officiellement à ces déclarations qui risquent de relancer le débat sur l'éthique et la déontologie dans les émissions politiques camerounaises.

Source: www.camerounweb.com