Villes mortes: le Conseil pour la Souveraineté du Cameroun approuve l'opération

Le Conseil pour la Souveraineté du Cameroun (CSC) formé de plusieurs camerounais en majorité de diaspora a officiellement apporté son soutien à l'opération nationale de « villes mortes » prévue du 30 novembre au 2 décembre.

Dans une déclaration du 26 novembre, le CSC a indiqué qu’il soutient toute action visant à restaurer la souveraineté du Cameroun et a affirmé que les prochaines élections régionales — prévues le 30 novembre et organisées par des conseillers municipaux dont le mandat a été prolongé — sont "dénuées de sens" et "sans valeur durable".

Le groupe affirme que ces prolongations de mandat ont été conçues pour exclure le leader de l’opposition Maurice Kamto de l’élection présidentielle.

Le CSC a appelé les autorités de transition entrantes, dirigées par S.E. Issa Tchiroma Bakary, à dissoudre les conseils régionaux et à les remplacer par des assemblées d’États fédérés élues au suffrage direct. Il a également exigé des enquêtes sur les accusations de bourrage d’urnes et de falsification des résultats de la récente élection présidentielle.

Au-delà des actions de protestation, l’organisation a exhorté l’équipe de transition à proposer un "plan national de résistance" permettant de coordonner la pression politique populaire tout en minimisant les difficultés économiques pour les citoyens.

La déclaration a été publiée par le Comité de pilotage du CSC, dont les membres sont basés aux États-Unis, au Canada, en France, au Royaume-Uni et en Belgique.