Le Cameroun est la parfaite illustration de cette pensée populaire: le champagne pour quelques uns et même pas d'eau potable pour tous.
Eh oui, d'après une révélation faite par le lanceur d'alertes Boris Bertolt, l'argent de l'Etat camerounais est détourné par des pontes du régime dont le noyau dure est la famille Biya.
"La ligne 94 sur laquelle l’Etat du Cameroun a dépensé sans surveillance y compris les caprices de Chantal BIYA et sa fille BRENDA, 5400 milliards Fcfa entre 2010 et 2021 a été supprimée du budget 2026", a publié Boris Bertolt.
Selon les données communiquées par le ministère des Finances dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances 2026 au Parlement, le budget alloué à la Présidence de la République s’élèverait à 67,6 milliards de FCFA pour l’exercice 2026.
Cette enveloppe marque une progression par rapport à l’année 2025, durant laquelle la Présidence avait bénéficié d’un budget de 60,64 milliards de FCFA.
Ce relèvement intervient dans un contexte de hausse globale des dépenses publiques inscrites dans le projet de budget de l’État actuellement soumis à l’appréciation des députés.
Notons que le budget général atteint 8 683,9 milliards FCFA, en hausse de 13 %. Les Comptes d’Affectation Spéciale enregistrent pour leur part une augmentation exceptionnelle de 98,1 %, pour s’établir à 132,5 milliards FCFA, traduisant une volonté d’améliorer la gestion de certains financements spécifiques.
Recettes internes en progression
Les recettes internes sont attendues à 5 887 milliards FCFA, portées par :
les impôts et droits de douane (4 889,5 milliards)
les revenus pétroliers et gaziers (523,7 milliards)
les recettes non fiscales (400 milliards)
les dons (73,8 milliards)
Cette configuration reflète la stratégie du gouvernement : renforcer l’assiette fiscale, optimiser la collecte douanière et valoriser davantage les ressources extractives.
Le Budget d’Investissement Public (BIP) représente 35,7 % des dépenses primaires et 22,8 % du budget de l’État, un léger recul en proportion par rapport à 2025, mais qui maintient la priorité accordée aux projets d’infrastructures et aux chantiers structurants.