Samuel Eto'o Fils de nouveau président de la Fécafoot
Le duo CAF–FIFA, annoncé tambour battant, a débarqué pour jouer les surveillants de cour de récréation et rappeler que les fédérations nationales sont censées être autonomes… du moins sur le papier.
Leur présence en mode “œil-de-Moscou footballistique” a scruté tout le processus, offrant ainsi à la FECAFOOT un vernis de respectabilité bien utile, surtout dans un climat où les autorités locales, et en particulier le ministre des Sports, tiquaient.
L’assemblée élective s’est finalement tenue après une avalanche de circulaires, communiqués et interdictions administratives invitant à… ne surtout rien tenir du tout.
Le ministère des Sports plaidait les “irrégularités persistantes”, tandis que le ministère de l’Administration territoriale avait été sollicité pour verrouiller toute tentative de vote dans la maison football.
La FECAFOOT, elle, a déroulé son scrutin comme si de rien n’était, brandissant ses statuts et l’évangile de la non-ingérence prêché par la FIFA et la CAF.
Avec les envoyés spéciaux des deux grandes chapelles sportives sur place, la fédération a gagné un supplément de gravité dans son entêtement.
Un nouveau mandat sous pression atmosphérique maximale
La réélection de Samuel Eto’o clôt un bras de fer interminable mais ouvre une saison où les défis s’accumuleront comme des cartons jaunes.
Entre le contexte, les contestations pré-scrutin, et la chorégraphie institutionnelle contrariée, les quatre prochaines années ne s’annoncent pas comme une promenade de santé.
N’empêche : 85 voix sur 87, ça ressemble à un soutien interne solide comme un but en lucarne. Avec ce vote, la FECAFOOT range au placard l’un des épisodes les plus électriques de son histoire récente.
Le vrai travail commence pour Samuel Eto’o : calmer les esprits, consolider la gouvernance et pousser les réformes sans trébucher. Tout cela, sous les projecteurs internationaux.