Galax Etoga, secrétaire d'Etat en charge de la Gendarmerie nationale
La défense d’Anicet Ekane, parti plus tôt que prévu et surtout derrière les barreaux, a fait savoir que sa famille a décidé d’appuyer sur pause : l’autopsie prévue le 2 décembre, ce sera quand tout le monde sera réveillé, merci bien. Il faut dire que deux légistes avaient été dépêchés façon commando nocturne, sans prévenir les avocats, comme si le corps allait s’enfuir ou que l’affaire concernait une colonie de termites radioactifs.
Me Hippolyte Meli précise que la famille — version nucléaire, mais avec un cœur de réacteur en surchauffe — a mandaté la défense pour stopper ce découpage anticipé. Les légistes ont été alertés par téléphone, histoire qu’ils ne se mettent pas à l’ouvrage trop tôt, comme ces ouvriers qui cassent le mur avant même de vérifier le plan.
Les avocats, eux, rappellent qu’avec la mort de leur client, leur mandat s’est évanoui plus vite qu’une lampe LED premier prix : personne ne les avait invités à superviser le moindre prélèvement.
Et puis, laisser l’administration gérer seule l’autopsie alors qu’elle est déjà pointée du doigt, c’est un peu comme confier les comptes du pays au magicien qui fait disparaître les budgets : on devine le résultat.
Heureusement, la sœur du défunt, Désirée Ekane, a convoqué une véritable brigade juridique pour choisir un légiste digne de ce nom et enclencher les procédures, nationales comme internationales.
Me Bourdon et Me Julie Jukic, parachutés du Barreau de Paris, débarquent en renfort, prêts à ouvrir ce dossier comme un tapis rouge… version tribunal spécial