Coup de Tonnerre : Amougou Belinga et Martin Savom demandent à la justice de les laisser s'amouracher avec leurs épouses

Amog Savon Image illustrative

Thu, 18 Dec 2025 Source: www.camerounweb.com

Les principaux accusés de l’assassinat de Martinez Zogo, Amougou Belinga et Martin Savom, ont comparu ce jeudi devant la Cour d’appel du Centre pour solliciter une libération provisoire. Une demande déjà rejetée par le tribunal militaire, et qui a suscité de vives oppositions, notamment de la part de l’avocat de la DGRE. La Cour a mis sa décision en délibéré, fixant les réquisitions du ministère public au 15 janvier 2026. Les suspects sont retournés à la prison de Kondengui, alors que cette affaire continue de peser sur la conscience nationale.



La pudeur, la décent et l'humanisme ne disent absolument rien à Amougou Belinga et Martin Savom. Pendant que l'epouse de Martinez Zogo passe des nuits blanches parce qu'ils ont assassinés son époux, ces deux assassins ont sollicité une libération auprès des juges pour aller se la couler douce avec leurs familles et épouses.

Ce jeudi, la Cour d’Appel du Centre s’est retrouvée au cœur d’un dossier qui continue de glacer le pays. Les principaux suspects de l’assassinat brutal et méthodique de Martinez Zogo ont comparu, une nouvelle fois, devant la justice.

Leur objectif : obtenir une liberté provisoire sous surveillance, en attendant l’issue du procès toujours en cours au Tribunal Militaire de Yaoundé. Une demande déjà rejetée par cette même juridiction militaire, mais relancée aujourd’hui devant la Cour d’Appel.

Face aux juges, les avocats d’Amougou Belinga, de Martin Savom et d’autres coaccusés ont plaidé avec insistance. Selon eux, leurs clients sont des hommes « bien connus », avec femmes, enfants, domiciles fixes et responsabilités, donc incapables de se soustraire à la justice.

Mais cette argumentation n’a pas fait l’unanimité. Pour l’avocat de la DGRE, les services secrets camerounais, accéder à une telle demande serait tout simplement une faute grave, voire une erreur aux conséquences lourdes pour la manifestation de la vérité.

La Cour d’Appel du Centre a réservé sa décision. Le ministère public rendra ses réquisitions le 15 janvier 2026, une date désormais attendue comme un tournant décisif dans ce dossier explosif.

En attendant, les principaux suspects ont été reconduits à la prison centrale de Kondengui, symbole pesant de cette affaire qui continue de hanter les consciences. Ils sont attendus de nouveau, dès le début du mois de janvier 2026, aussi bien devant le Tribunal Militaire que devant la Cour d’Appel de Yaoundé.

L’affaire Martinez Zogo est loin d’être close. Et chaque audience rappelle que la justice camerounaise est désormais face à l’Histoire.

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