Accident vasculaire cérébral (AVC)
Le destin, écrit le journal La République dans sa parution n°1114, a parfois un sens de l’ironie qui nous rappelle brutalement la fragilité humaine. Dans son article, le média évoque la réalité selon laquelle, il y a quelques jours à peine, ses colonnes célébraient l’homme d’État, le diplomate et l’écrivain, à travers un portrait soulignant son engagement constant au service de la nation.
Aujourd’hui, c’est vers l’homme, dans sa dignité face à l’épreuve et sa profondeur d’âme, que se tournent nos pensées les plus fraternelles. L’annonce de son hospitalisation à la suite d’un accident vasculaire cérébral a suscité une vive émotion.
Au-delà des fonctions officielles et du prestige de sa charge, Oswald Baboke est une figure respectée pour sa dévotion et son ancrage spirituel. Pour cet homme de conviction, nous savons que la maladie n’est qu’une vallée de l’ombre que l’on traverse avec la certitude d’en sortir étant plus fortifié.
Comme le rappellent les Écritures, c’est dans le calme et la confiance que réside la force ; une promesse qui habite, nous n’en doutons pas, son chemin vers le rétablissement. S’il a désormais quitté l’hôpital pour un repos médical prescrit, le chemin de la guérison demande du temps et une paix intérieure que nous lui savons immense.
Dans cette épreuve, la santé devient la priorité absolue, au-delà des dossiers et des urgences du cabinet civil. La résilience dont il a fait preuve tout au long de sa carrière sera, sous l’aile du Très-haut, son meilleur allié pour surmonter ce moment difficile. Toute l’équipe de notre rédaction, profondément touchée par la proximité entre notre récent hommage et ce coup du sort, tient à exprimer sa solidarité indéfectible à Oswald Baboke ainsi qu’à sa famille.
Nous formons des vœux de prompt et complet rétablissement pour que cet homme de bien puisse, le moment venu, retrouver la plénitude de ses moyens. Le courage n’est pas l’absence de tempête, mais la capacité à rester debout quand le vent souffle fort, porté par une main invisible. Courage, cher frère. Que la main qui guérit repose sur vous et vous ramène parmi nous, plus rayonnant encore. Bon rétablissement, Monsieur Baboke.
Santé défectueuse