C’est la période de l’année où les crimes prennent beaucoup plus d’ampleur. Les bandits courent davantage les rues pour faire des victimes et se remplir la poche. Tuer n’est pas grave pour eux à condition qu’ils trouvent ce qu’ils veulent.
À Garoua récemment, un conducteur de moto a été égorgé lors d’une agression. Les brigands étaient plus nombreux que lui. Et ils avaient l’effet de surprise de leur côté. Le conducteur n’a rien pu faire.
Il s’appelle Sadjo, un bensikineur comme on les appelle souvent au pays. Sadjo était en activité dans la ville de Garoua.
C’est alors qu’il a croisé le chemin des prédateurs au quartier Souari, derrière le bâtiment qui abrite le GMI.
Là-bas, le conducteur de moto est tombé dans une embuscade qui a été tendue par ses bourreaux. Ceux-ci l’ont égorgé sans pitié et l’ont dépouillé de ses biens.
Sadjo n’est malheureusement pas la première chose à qui une telle chose arrive. Les crimes prennent du volume dans le pays, malgré toutes les précautions prises par les individus. Une forte prudence s’impose.