humilié par Popoli : Jacques Fame Ndongo réagit sévèrement

Le ministre de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo, a répondu fermement à une caricature publiée par le journal satirique Popoli, qui remettait en question son rôle de chef traditionnel et son soutien à la candidature de Paul Biya à la présidentielle de 2025. Dans cette caricature, Popoli s'interrogeait sur l'authenticité de la chefferie de Nkolandom, que revendique le membre influent du gouvernement et porte-parole du RDPC.

Dans une déclaration détaillée, le ministre a tenu à clarifier ses origines et sa légitimité en tant que chef traditionnel, tout en réaffirmant son appui sans réserve au président Paul Biya. Selon lui, son soutien n'est ni « illégal, ni incongru, ni superfétatoire », rappelant que ce type de soutien a une longue tradition dans l’histoire politique du Cameroun.

Fame Ndongo a précisé que son lien avec la chefferie de Nkolandom remonte à plusieurs générations, expliquant que son arrière-grand-père fut chef sous le protectorat allemand et le mandat français. Il a hérité de cette position en 1999, un titre officiellement reconnu par un arrêté préfectoral. Le ministre a fourni une généalogie détaillée pour démontrer la légitimité de son statut, mentionnant que ses aïeux ont tous été des chefs dans la région d’Ebolowa.

« Mon arrière-grand-père paternel, Eugen Ndongo Ossoubita, fut chef de 3e degré de Nkolandom de 1902 à 1920. Sa statue a même été érigée à l’entrée du village de Nkolandom, visible par tous », a-t-il précisé dans son message adressé à *Popoli*.

Sur le plan politique, Fame Ndongo a affirmé qu’il assume pleinement son soutien au président Paul Biya, qu'il qualifie de « Fon des Fon », titre honorifique qui signifie roi des rois en référence à son autorité. Il a également rappelé que l'appui des chefs traditionnels à des leaders politiques n'a rien de nouveau au Cameroun et qu'il « vaut son pesant d’or ».