• Cabral Libii a été un ancien journaliste chroniqueur
• Son parcours est salué par Patrice Assiga
• Ce dernier voit en lui une cohérence surprenante
Dans une publication sur sa page Facebook, Patrice Assiga a jeté des fleurs au président du PCRN qui écume depuis plusieurs jours les plateaux de télévision et de radio, dans le cadre de la promotion de son livre "Le Fédéralisme Communautaire".
"Depuis son entrée inattendue en politique, ce chroniqueur d'hier n'a cessé de surprendre plus d'un. Moqué par certains et crédité d'une confiance par d'autres, il est resté droit dans ses bottes dégageant une confiance en lui avec une capacité étonnante à partager sa vision et ses convictions pour un Cameroun qui protège et libère les énergies Enfouies en chacun de nous. Son objectif est précis: conduire des changements dans notre pays", écrit le cadre de la société CAMTEL.
"Depuis l'annonce de la sortie de son ouvrage intitulé "Le Fédéralisme Communautaire", Cabral projette de plus en plus une image puissante, confiance et surtout dynamique. Son programme politique apparaît pour certains comme irréaliste. Pour d'autres, c'est une vision d'envergure que seul le Leader charismatique peut porter. Tout porte à croire que le phonème Cabral n'a pas encore dit son dernier mot. Bon vent citoyen", ajoute-t-il.
Plusieurs autres personnalités de partagent pas le point de vue de Patrice Assiga.
L’ancien député du RDPC Jean-Simon Ongola Omgba critique lui sévèrement les idées de Libii dans cette tribune.
"Comme un feu de braise, le tribalisme et la montée des conflictualités ethniques et régionales brulent jour après jour sous la peau du Cameroun. Des identitaires de toute obédience et par opportunisme, sans forcément avoir pris la mesure de la gravité de leur démarche, s’engagent sur un terrain escarpé qui est un danger pour la République. En lieu d’un Cameroun uni et indivisible, certains regroupements et acteurs politiques suscitent et réclament un pays morcelé dans un fédéralisme communautaire", écrit Jean-Simon Ongola Omgba.
"Les constitutionnalistes compétents dont regorgent nos institutions universitaires, sauront dans les prochains jours nous apporter des éclairages sur le caractère utopique et funeste de ces projets. Il est certes naturel et légitime de revendiquer son appartenance à une ethnie. Mais l’État-nation-qui est un sanctuaire pour tous les Républicains a besoin de toutes les tribus pour bâtir un avenir commun. Les regroupements régionaux ont une immense responsabilité dans la consolidation de l’unité et de la cohésion nationale", ajoute -t-il.