• La député Nourane Foster est dans le viseur des activistes du RDPC
• Il lui est reproché de critiquer les militaires
• De graves accusations pèsent sur elles
A la suite de l’assassinat de la petite Carline par un gendarme à Buea, la députée du PCRN, Nourane Foster a fait une sortie sur les réseaux sociaux pour dénoncer les bavures des forces de l’ordre et de défense du Cameroun. Pour l’élu, l’incident de Buea n’était pas un cas isolé. « Tout commence par un mépris, ensuite une insulte, après une intimidation et Enfin une balle. Une victime de trop ce jour à Buea », décrit Nourane Foster qui a elle-même vécu à Bafoussam et une bavure policière d’une rare violence.
« Cette scène que je décris, je la connais, je l'ai vécue et vous la connaissez, vous l'avez vécue. Avant-hier c'était Kevin à Bafoussam ! Hier c'était le jeune homme de Puma . Aujourd'hui c'est cet enfant de 03 ans à Buea ! », se rappelle-t-elle.
Cette publication n’a pas été du goût de plusieurs activistes du régime de Paul Biya qui se sont pris au député. Certains cyberactivistes accusent Nourane Foster d’avoir donné le mauvais exemple en affrontant un policier à Bafoussam. D’autres doutent de sa maturité politique et réclament la levée de son immunité. C’est le cas de l’activiste Patrick Mba'lla qui est allé dénicher une très ancienne photos de la député en tenue très décomplexée. Il demande à Cabral Libii d’expliquer aux Camerounais comment il a fait pour choisir Nourane Foster comme candidate de son parti pour les élections législatives de 2020. Le cyberactiviste doute qu’il s’agisse d’une « désignation canapé ».
« Mr. Cabral Libii peut-il nous dire comment cette dame avait-elle fait pour être désignée candidate Pcrn aux élections législatives du 09 février 2020? Est-ce une désignation canapé ? Sans entrer dans cuisine interne de votre parti politique, mr. Cabral Libii dites-nous! Car nous abasourdis devant l'immaturité et la légèreté indécente avec laquelle cette députée du Pcrn aborde les questions politiques d'ordre majeur dans notre pays. Trop c'est trop. Je croyais qu'il faudrait envisager la levée de son immunité », s’interroge-t-il.