Plusieurs mois après sa mort, des informations fuitent sur les circonstances réelles de l’assassinat du journaliste d’Amplitude Fm, Martinez Zogo. L’animateur de l’émission « Embouteillages » a vécu l’enfer. Ses bourreaux qu’il l’ont enlevé ont tout fait qu’il souffre le longtemps possible.
« Martinez Zogo a cherché à résister. Il n'a pas rapidement lâché. De toutes les façons les tortionnaires de la Prado ne voulaient pas que les choses aillent très vite. Il fallait qu'il crache le morceau. Même l'homme le plus endurant du monde n'aurait pas pu résister ne serait-ce qu'une heure de temps », a indiqué le journaliste et lanceur d’alerte J. Remy Ngono avant d’entrer de donner plus de précisions sur les traitements infligés à Martinez Zogo.
« Il a été durement frappé (…) Martinez Zogo au bout du bout a demandé qu'on abrège ses peines. Ça n'a pas été fait. Ils ont pris des couteaux et enlever la peau de la plante des pieds de Martinez Zogo sans anesthésie », rapporte le journaliste.
Lorsque Martinez Zogo a demandé à ses bourreaux de lui donner à boire, un d’entre eux aurait uriné dans sa bouche, toujours selon les révélations de J.Remy Ngono.
Après l’assassinat du journaliste, ses bourreaux ont gardé son corps pendant deux jours avant de décider de s’en débarrasser dans une banlieue de Yaoundé. Toujours selon J. Remy Ngono, l’intention première de ces criminels n’étaient pas d’exposer la dépouille de Martinez Zogo comme elle été découverte. Ils avaient programmé la disparition avec plusieurs bidons d’acide. Mais rien ne s’est passé comme convenu.
Un véhicule sorti de nulle part a allumé ses phares sur les criminels en pleine actions. Déboussolé par l’arrivé de cet invité encombrant, ils prennent la clé des champs laissant la dépouille de Zogo avec quelques bidons d’acide.