Dans une nouvelle publication sur sa page Facebook, le journaliste en exil en France, Remy Ngono est revenu dans son style particulier sur la gérontocratie qui gouverne le Cameroun et les risques que le pays encourt avec un cataclysme qui se pointe à l’horizon. Dans son récit il rappelle l’épisode de 2004, avec l’affaire de mort présumé Paul Biya en cette année et son retour triomphale.
En 2004, Paul Biya qui était annoncé mort, avait demandé aux Camerounais d'attendre 20 ans pour venir à ses funérailles. En 2024, ça fera donc 20 ans et Paul Biya dira aux Camerounais d'attendre sa mort après 2035 pour trouver un nouveau président. Son ami Niat Njipenji, nommé successeur constitutionnel, titulaire aux affaires depuis l'indépendance du Cameroun, Lion indomptable du gouvernement BIYAMEROUNAIS, dort tranquillement au premier banc. Nommé sélectionneur du Sénat depuis 2013, il passe son temps comme titulaire à l'infirmerie de l'hôpital Américain à Paris.
En fait, pour être nommé à vie au BIYAMEROUN, il suffit d'être malade à vie. Rigobert Song a compris la tactique: il a attrapé l'AVC. On l'a transporté à Paris. Alors qu'il n'était pas complètement guéri, il a été nommé sélectionneur à vie. Comme Paul Biya, Niat Njipenji, Cavaye Yegue Djibril qui sont en agonie et qui veulent mourir au pouvoir, Rigobert Song lui aussi a juré: " je vais rester à la tête des Lions jusqu'à la mort".