Jean Jacques Honoré Nsoh dans une tribune pleine d’émotion est revenu sur le passé de certains barons du régime de Biya qui vivent aujourd’hui dans l’arrogance et l’opulence.
Je me bats pour que l’égalité des chances que nous avions perdu revienne.
Dans notre Dja et Lobo natal seules les membres de la famille rapprochée ou éloignée du président Paul BIYA doivent exister ?
Si tu vois Bonaventure Mvondo Assam fils de son frère tu dois dire député .
Si tu vois Franck BIYA tu dois dire ministre conseiller
Si tu vois Bile Bidjang fils de sa sœur tu dois dire ministre
Si tu vois Cathy Meba fille de son frère tu dois dire conseiller régionale
Si tu vois Evou Mekou fils de sa sœur tu dois dire vice gouverneur BEAC
Si tu vois MOTAZE Louis Paul fils de sa belle sœur tu dois dire ministre
Si je continue vous aurez mal à la tête.
N’est ce pas ce que nous reprochions à BONGO, Obiang Nguema, Sassou Nguesso, Idriss Deby, Bokassa, et autres ?
Nous choisissons ces modèles aujourd’hui parce qu’ils ont donné quels bons résultats ?
C’est pour dire que si ces postes avec ces avantages en argent fou pouvait servir à créer des industries pour faire vivre le reste du peuple ok j’allais applaudir.
Si Docteur Monayong
Docteur Eba’a Bengono
Docteur Zame
Docteur Bilounga
Infirmier Emvolo
Administrateurs Mengueme, Medjo Akono, NSOH Meka, Assae Eva, Elle Mboutou, Akono Grégoire
Bref si tous ces grands avant Paul BIYA n’avaient pas prôné l’égalité des chances que seraient devenus ces Paul BIYA et leurs familles aujourd’hui ?
Ce qui fait le plus mal c’est :quand on regarde la pauvreté dans laquelle MOTAZE, Mebe Ngo’o et autres ont grandi
Quand on voit comment leurs parents s’étaient battus
Il y a lieu de se dire qu’il ne faut jamais accepter qu’un pauvre accède un jour à la richesse.
Beaucoup d’entre vous sont arrivés grâce à notre générosité et celle de nos parents.
Beaucoup d’entre nous vous ont accueillis pour que vous puissiez faire vos études et devenir des personnalités aujourd’hui.
MOTAZE à quoi ça te sert aujourd’hui de marcher sur un tapis rouge à Sangmelima quand tu sais que les élèves du lycée de Bengbis n’ont pas de Salles de classes ?
A quoi ça te sert de rouler sur un tapis rouge à Sangmelima quand les enfants du CM2, 4e année, 3e, 1ère et Tles bref des classes d’examens n’ont pas l’argent pour les frais des dossiers d’examens de fin d’année et de scolarité ?
Pourquoi les fils des enseignants en majorité chez nous les boulou sont si revanchards avec la nature et la société dans laquelle ils ont grandi ?
Je suis mieux placé pour parler parce que personne de tous ceux qui sont arrogants aujourd’hui n’avait eu l’argent avant 1982 année d’arrivée au pouvoir de Paul BIYA même si on a beau être fils des hommes d’affaires mais c’était la suffisance.
Ce qui est dommage est qu’on a l’impression que le président de la république encourage cet état de choses parce qu’il avait vu ou alors les rapports lui on donné des informations sur l’enrichissement illicite et désordonné de ses proches qu’il nomme lui même.
Toi ELOMO LOPEZ toi qui accompagnes MOTAZE pendant qu’il marche sur un tapis rouge tu ignores quoi ?
Pourquoi avez vous vendu notre département à une seule famille et ses dérivées ?
Il y a bien des frères là qui sont même plus proches mais qui sont posés ils ne sont jamais venus nous narguer autant.
Est ce ce le DGA Olle n’est pas neveu direct du président ? Il ne fait pas autant de zèle.
Qu’est ce que cela devient aujourd’hui à Sangmelima ?
Je vous ai déjà averti et c’est comme ça que je le disais à Aba’ah Aba’ah Polycarpe, Alain Mebe Ngo’o, Nkotto Émane et autres.
Prenez vos Louis Paul MOTAZE et toute son équipe et gardez les parce que pour une dernière fois nous allons purifier le département du Dja et Lobo.
En Septembre 2020 je vous avertissais et vous ne m’aviez pas compris malheureusement le pauvre président de la section RDPC de Bengbis contre toute attente est parti, pris au piège.
Cette fois ci la moisson va être très grande.
Vous avez souvent posé la question « NSOH c’est qui ? »
Eh bien comme on répondait à Moïse « je suis qui je suis »
L’essentiel est que:
L’égalité des chances
La liberté
Reviennent dans nôtre département, au Sud et partout au Cameroun.
Où voulez vous que les orphelins aillent vivre ?