‘Un jour, je vais vous surprendre’ : Jean Crépin Nyamsi sur les traces du putschiste Ibrahim Traoré

• Jean Crépin Soter Nyamsi annonce une grande suprise

• Etoudi avisé

• Il cite le capitaine Ibrahim Traoré en exemple



Paul Biya est en grand danger. Non seulement il est en passe de perdre une grande partie de son électorat, il pourrait bientôt être délogé.

Jean Crépin Soter Nyamsi, dans une récente analyse, revenait sur le putsch survenu au Burkina Faso et dont le capitaine Ibrahim Traoré est meneur.

Félicitant le nouvel homme fort du Burkina Faso, Jean Crépin Soter Nyamsi lance un appel à la jeunesse camerounaise à prendre aussi ses responsabilités. Sachant que le capitaine Ibrahim Traoré est âgé de la trentaine, Crépin dit vouloir l’imiter. Il annonce d’ailleurs une grande surprise.

« Voici mon petit frère qui a forcé le destin et il est maintenant Président de la République du Burkina Faso. Au Cameroun, ils vont juste t’insulter et te dire que c’est la place des vieux. Tu déposes une candidature pour être simple Président d’une association de football, ils Insultent même tes ancêtres. Au Cameroun, les jeunes tuent les jeunes par jalousie et méchanceté », a écrit Dr Jean Crépin Nyamsi, réagissant au putsch birkinabé.

« Les généraux et autres n’ont pas combattu le petit Capitaine Ibrahim. Ils ont seulement confirmé le courage et la ténacité de l’homme », indique Jean Crépin qui déplore qu’au Cameroun, « ils vont te traiter de tout et de rien. Au Cameroun, ils sont prêts à te sacrifier pour soutenir un vieillard. Ils sont ici sur les réseaux sociaux et peuvent mourir pour qu’un vieux retraité devienne Président du Cameroun. Comme si celui qui est là actuellement n’a pas trop duré au pouvoir. Ils veulent remplacer un vieux par un autre vieux. Vous allez d’abord traverser mon cadavre. »

« Même Samuel Eto’o qui a gagné son argent en jouant au ballon, ils disent qu’il est affamé et est venu se faire une santé financière à la Fécafoot. Le Cameroun est vraiment un continent », a-t-il conclu dans sa publication.