Choc des versions. Voilà une semaine déjà que les restes martyrisés du célèbre journaliste d'investigation, Martinez Zogo, ont été découverts dans un terrain vague de la banlieue de Yaoundé, notamment à Ebogo 3. Choquée et bouleversée, l'opinion publique nationale et internationale veut comprendre exactement ce qui s'est passé. Ceci, au moment où de nombreuses versions inondent les plates formes numériques. La toute première version fait un lien direct entre les dénonciations dont évoquait le directeur d’Amplitude Fm ces derniers temps qui mettent gravement en cause le « Pape des médias », Jean Pierre Amougou Belinga.
Le pas est ainsi vite franchi par de nombreux contempteurs du Pdg du Groupe l’Anecdote pour subodorer un lien direct entre l’enlèvement du journaliste, C dans un scénario digne des films hollywoodiens, et le triste sort qui lui sera réservé par la suite. Les tenants de cette thèse avec en tête le chroniqueur de Planète Sports, J. Rémy Ngono, soutiennent que le patron du Groupe l'Anecdote ne serait donc pas très loin de ce qui est arrivé à Martinez Zogo. Pour eux, le Pdg du Groupe l’Anecdote aurait eu d’ailleurs de bonnes raisons pour faire taire à jamais ce fouineur à la hardiesse débordante et à l'expédier. Des détails hallucinants pour illustrer le scénario macabre ne manquent pas. Pour J. Rémy Ngono, ceux qui ont enlevé le journaliste ne seraient en réalité que des hommes de main à la solde du sociopolitiste de Nkoumadzap, employés de la société de sécurité (Rangers Security) qui est chapeauté par un colonel, ancien directeur de la garde présidentielle qui en est le directeur.
Selon le lanceur d’alertes camerounais, Martinez Zogo a ainsi été kidnappé, avant d’être conduit au sous-sol de l’immeuble Ekang à Yaoundé, propriété du Pdg du Groupe l’Anecdote, où il aurait subi d'indicibles tortures. Après ce supplice corporel, indique J. Rémy Ngono, le Pdg du Groupe l’Anecdote aurait demandé à Martinez Zogo de lui présenter des excuses, ainsi qu’à certaines hautes personnalités.
Ce que le de cujus aurait fait, à travers un petit téléphone (tchoronko) mis à sa disposition par le tout puissant patron de Télésud. Sans véritablement donner les preuves de ses allégations, le lanceur d’alertes J. Rémy Ngono évoque dans la foulée un entretien téléphonique que Martinez Zogo aurait eu avec certaines personnalités pour leur demander pardon. Malgré tout ceci, soutient J. Rémy Ngono dans ses directs, cela n’aurait pour autant pas empêché Jean Pierre Amougou Belinga de balancer en direction de ses spadassins : « vous savez, ce que vous avez à faire les gars ! ». Vrai ou faux ? La suite de l’histoire se passe de tout commentaire, avec de vraies-fausses révélations à couper le souffle, jusqu’à la découverte, au petit matin du 22 janvier 2023, de la dépouille du journaliste à la périphérie de Yaoundé. Pour J. Rémy Ngono, inutile donc de chercher de midi à quatorze heures.