'Élu président de la République, je ferai adopter un budget de 20 000 milliards FCFA pour 2026'

Etoudi Coup Detat Constitutionnel Un candidat déclaré à l’élection présidentielle

Tue, 18 Feb 2025 Source: www.camerounweb.com

La bataille communicationnelle a également commencé sur les réseaux sociaux. Chacun essaie de mettre en avant les qualités de celui qu’il juge comme le plus crédible. Le journaliste sportif Martin Camus Mimb a une préférence parmi tous les candidats déjà déclarés à l’élection présidentielle à ce jour.

« Amen mon futur président Me Christian Bomo Ntimbane. Tous ceux qui voulaient savoir qui je supporte, vous êtes servis », a posté Martin Camus Mimb sur sa page Facebook.

Au candidat de lui répondre : « Merci mon cher frère Martin Camus Mimb pour ton soutien à ma candidature à la présidentielle de notre pays. Je le considère comme une grâce et je dis merci à Dieu ».

Me Christian Bomo Ntimbane a déjà un programme qu’il compte exécuter s’il arrive à être élu. Lui-même a déjà dit que « président de la République, je ferai adopter un budget de 20 000 milliards de francs CFA pour l’année 2026, et ceci sans augmentation d’impôts ».

En fait, « ce budget se réalisera à partir des 3 principales ressources que sont la sécurisation du recouvrement de la TVA ; la mise en place des financements innovants du budget de l’État, sans recourir à l’endettement ; les recettes minières et minérales ».

Dans un autre post, l’acteur de la Société civile des réconciliateurs s’offusque du régime de Yaoundé qui « a décidé de museler totalement l’opposition à la veille de cette élection présidentielle. Il faut empêcher toute visibilité de l’opposition et tout contact avec les populations. Cette situation est intolérable ».

En effet, dit-il, « face à de tels abus, seule la justice camerounaise est appelée, plus que par le passé, à prendre ses responsabilités et à jouer pleinement son rôle de régulateur afin de maintenir l’équilibre institutionnel mis à mal par un pouvoir exécutif décidément despotique et totalitaire. Il revient dès lors aux magistrats camerounais de protéger les libertés publiques et privées totalement bafouées par les autorités administratives, sous pression de leur hiérarchie ».

Pour Me Christian Bomo Ntimbane, « le temps n’est plus aux calculs personnels de préservation des carrières ou d’ascension sociale. Il est venu le temps de protéger la République. Ceux des magistrats qui accepteront courageusement de jouer leur rôle seront récompensés. Car la patrie restera toujours reconnaissante. Par contre, tous ceux qui accepteront de se compromettre par des décisions de justice iniques ou des dénis de justice pour leurs visées et finalités carriéristes dans ce pouvoir déclinant, seront jetés dans la poubelle de l’histoire. Car le salaire de l’injustice c'est la perte ».

Source: www.camerounweb.com
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