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78 personnes pour de la merde et des mensonges: Anthony Pla fulmine après la défaite des Lions

A Pla Anthony Image illustrative

Wed, 10 Sep 2025 Source: www.camerounweb.com

Le journaliste sportif Anthony Pla n'a pas mâché ses mots au lendemain de la défaite du Cameroun face au Cap-Vert (0-1). Dans une sortie virulente sur les réseaux sociaux, il s'est insurgé contre la taille démesurée de la délégation camerounaise et l'absence de résultats sportifs.

La défaite des Lions indomptables à Praia continue de faire des remous au Cameroun. Après les déclarations mesurées du sélectionneur Marc Brys et les messages d'espoir de la FECAFOOT, c'est au tour du célèbre journaliste Anthony Pla de monter au créneau avec sa verve habituelle pour dénoncer ce qu'il considère comme un gaspillage des ressources publiques.

Le journaliste s'est appuyé sur les révélations du Secrétaire Général de la Fédération cap-verdienne, Dan Merkel N.da Graça, qui avait évoqué dans un communiqué l'accueil de "78 membres de la délégation camerounaise avec 44 visas payés d'avance". Un chiffre qui a provoqué l'ire d'Anthony Pla.

"Une délégation de 78 personnes (ou plus) pour de la merde et des mensonges... franchement personne n'a honte de rien", s'est-il insurgé, n'hésitant pas à employer un langage cru pour exprimer son indignation face à ce qu'il perçoit comme un dysfonctionnement majeur.

Avec son style provocateur habituel, Anthony Pla a tourné en dérision cette délégation pléthorique : "Moi le gros immature de base que je suis, je me dis 78 membres donc on sépare les jambes et les bras dans le décompte ? Genre 4 membres par personne (2 bras, 2 jambes chacun) ou bien c'est comment ?"

Cette boutade, bien dans le ton du journaliste, souligne l'incompréhension générale face aux effectifs déployés pour un simple match de qualification, même crucial. La question de la composition exacte de cette délégation reste d'ailleurs sans réponse officielle de la part de la FECAFOOT.

Au-delà de l'aspect provocateur, Anthony Pla pose des questions légitimes sur la gestion des moyens alloués à l'équipe nationale : "On nous explique la délégation camerounaise un peu ? Qui est venu faire quoi ? Pour quel résultat ?"

Ces interrogations touchent au cœur d'un débat récurrent au Cameroun sur la gouvernance du football national et l'utilisation des fonds publics. Le journaliste exige de la transparence sur la composition de cette délégation et les fonctions de chacun de ses membres.

Le timing de cette sortie n'est pas anodin. Anthony Pla souligne amèrement que malgré tous ces moyens déployés, "les Lions Indomptables ne sont même pas parmi les 4 meilleurs 2e" du continent. Une référence directe au classement des équipes secondes des groupes de qualification, où le Cameroun n'occupe pas actuellement une position qualificative pour les barrages.

Cette réalité sportive donne encore plus de poids aux critiques du journaliste, qui établit un rapport direct entre les moyens mobilisés et les résultats obtenus sur le terrain.

Derrière la colère et les formules chocs, la sortie d'Anthony Pla traduit une frustration plus large de l'opinion publique camerounaise. Le journaliste se fait l'écho d'un sentiment partagé par de nombreux supporters qui s'interrogent sur la gestion de leur équipe nationale.

"Franchement personne n'a honte de rien", lance-t-il, pointant du doigt ce qu'il perçoit comme un manque de responsabilité des dirigeants face aux résultats décevants et aux moyens considérables engagés.

Cette intervention d'Anthony Pla, même si elle adopte un ton polémique, soulève des questions importantes sur la gouvernance du football camerounais. La taille des délégations, l'optimisation des ressources et la corrélation entre moyens et résultats sont autant de sujets qui méritent d'être débattus publiquement.

Reste à voir si la FECAFOOT répondra à ces interrogations et si elle acceptera de faire la transparence sur la composition et les coûts de cette délégation qui fait tant parler. En attendant, la sortie du journaliste continue d'alimenter les débats sur les réseaux sociaux et dans les médias camerounais.

Source: www.camerounweb.com