D’emblée, il est important de commencer par cet extrait du décret du chef de l’État Paul Biya, premier sportif camerounais :
Titre III des rapports de l’équipe nationale avec le ministre de la Jeunesse et des Sports
« Article 9 : Tout engagement de l’Équipe nationale à une compétition internationale est subordonné à l’approbation préalable du ministre chargé des Sports.
Article 10 : Les demandes d’autorisation d’absence des joueurs de l’Équipe nationale auprès des employeurs relèvent de la compétence du ministre chargé des Sports sur propositions de l’entraîneur national-sélectionneur ».
Il y a quelques semaines, un ancien président de la Fédération camerounaise de volleyball nous annonçait en grande pompe que les joueuses de la sélection nationale cadets sont en stage à Yaoundé et représenteront le Cameroun plus tard en Croatie et en Hongrie pour les championnats du monde des U19.
Ce haut fonctionnaire de l’État dont on connaît pourtant les états de services, nous a également fabriqués dans les laboratoires qu’on sait, un simulacre de courrier confirmant le très haut accord qu’il aurait reçu de la présidence de la République, lui donnant le feu vert pour l’organisation en terre camerounaise, de la 21ème édition du Championnat d’Afrique des nations seniors Dames.
L’homme a poussé le ridicule plus loin en nous enfumant avec un Comité d'organisation qui multiplierait des réunions de préparation où des différentes commissions mises sur pied à cet effet, ne sont constituées que de vulgaires laudateurs qui lui vouent un culte inqualifiable. Pire, ce même individu, une fois de plus, avait saisi les hautes autorités de l'État pour s'offusquer de l'organisation par le Cameroun du CHAN, refusant d’accepter son costume défraichi de désormais ex président.
Il a même franchi le rubicond en inondant la toile et les réseaux sociaux avec un semblant de logo de cette compétition dont il était le seul à vanter la beauté et l’envergure. L’homme qui cri à hue et à dia qu'il est et demeure le président de la Fecavolley n’est-il pas au bord de la dépression lorsqu’il enchaîne sans répit une série d’actes pour clamer sa légitimité ? Sinon quel championnat a-t-il organisé ? Qui en étaient les vainqueurs ? Les finales se sont jouées où et quand ?
Il dit être le président de la Fecavolley mais toutes les correspondances tant de la Confédération africaine de volleyball (CAVB) que de Fédération internationale de volley-ball (FIVB) sont adressées au très et discret président de l’exécutif fédéral Bello Bourdanne.
Il n'en démord pas, mais voyant un nouvel échec profiler à l’horizon, l’homme tente de jeter toutes ses forces dans une bataille qu’il sait perdue d’avance. Dans une lettre rendue publique et surabondamment diffusée sur la toile mercredi dernier, il a encore démontré aux yeux du monde qu'il est véritablement l'ancien président de la Fecavolley. Sinon comment comprendre qu'un patron de fédération ne soit pas au courant que les U19 sont actuellement au championnat du monde ?
Pourquoi ne comprend-il pas qu'il est complètement dans les oubliettes ? Pire encore, il soutient mordicus que la vraie équipe nationale est en stage au Cameroun depuis 03 mois. Une autre question : pourquoi lui, président de la Fecavolley n'adresse pas une correspondance aux instances internationales pour décrier ce hold-up ?
Pour la simple raison que lorsqu’on est sur la touche, il est difficile de regagner le terrain aussi facilement. En un mot comme en mille, cette campagne de dénigrement et de déstabilisation ourdie par un mauvais perdant, acariâtre et ennemi du fair-play, n’est ni plus ni moins qu’une tempête dans un verre d’eau.
Par Fabien Yonkeu, juriste et analyste sportif