Nommé directeur technique et sportif d’Aigle Royal de la Menoua, c’est lui qui coiffe pour l’heure le staff technique de ce club. A quelques semaines de la reprise du championnat national Elite One, il confesse n’avoir pas encore tous les éléments qu’il souhaite pour construire un groupe compétitif.
Vous assurez la préparation d’Aigle Royal de la Menoua depuis un mois. Dites-nous comment se passent les choses.
Avant de parler de la préparation, je dois revenir sur la genèse de ma nomination. Lors d’une réunion des dirigeants de l’équipe, deux commissions ont été mises en place. Nous étions dans la 2e commission qui avait pour tâche d’assurer les recrutements et la préparation de l’équipe. Nous avons fait deux semaines de recrutement, et nous sommes à déjà à deux semaines de préparation.
Sur le plan technique, comment le travail se passe-t-il ?
Nous sommes un collège d’entraineurs, tout se passe bien. Nous nous battons à notre niveau. Dans le staff, chacun essaye de donner le meilleur pour qu’on puisse avoir une bonne équipe.
Avez-vous de la ressource humaine de qualité ?
Nous sommes encore entrain de travailler. Nous sommes à presque 60% des ressources humaines, je pense qu’avec les propositions que nous avons faites au niveau de l’administration, on pourra combler les autres 40% pour avoir un groupe de qualité.
Aigle de la Menoua rêve jouer les premiers rôles cette saison. Quels sont les éléments sur lesquels vous comptez vous appuyer pour aider l’équipe à atteindre cet objectif ?
C’est toujours bien de compter sur ceux-là qui ont la volonté et qui ont le courage de travailler. Pour moi, le football n’est pas toujours une affaire de noms ronflants ; mais je pense qu’il faut davantage faire confiance à celui qui veut jouer qui veut apporter la meilleure performance possible. Je n’aime pas trop les grands noms ; puisqu’ils dérangent à certain moment. Mais dans Aigle Royal de la Menoua cette année, il y aura des jeunes qui veulent jouer. A la fin, ensemble on fera le bilan.