Des voix s’élèvent pour que le jeune Angel Yondjo soit convoqué chez les A. Il a du talent, là-dessus, il ne faut aucun doute. Mais n’est-il pas très tôt pour ce joueur dont on brulerait ainsi les étapes ? C’est la question que Marc Brys et son staff doivent se poser actuellement.
Pour Martin Camus Mimb, la réponse est cette interrogation ci-dessus est non tout simplement. Il écrit sur les réseaux sociaux que « comparaison n’est pas raison, mais Manga, Milla, Eto’o, les avants-centres des Lions indomptables ayant obtenu au moins un Ballon d’or africain, avaient son âge et moins même ».
Dans un article publié en ligne, Martin Camus Mimb insiste avec sa pensée en disant que « presque deux ans, les observateurs avertis attirent l’attention sur ce jeune. Certains font semblant de ne rien entendre ni voir, en attendant que dans quelques mois, il s’envole pour l’Europe et on commence la même danse et la même calomnie orchestrée lorsque Baleba n’était pas encore en sélection ».
À côté de ceux qui font semblant de ne rien voir, il y a ceux qui font de la procrastination intellectuelle, avec des réflexions totalement absurdes en disant : « Pourquoi il ne joue pas dans un club du championnat d’élite ? », souligne Martin Camus Mimb.
Dans son intervention, il a donné une réponse à cette personnes-là : « En plus de la mauvaise organisation des clubs dits professionnels, il y a que des étoiles comme Yondjo ont été repérées depuis quatre ans au moins par les grosses écuries européennes et les centres de formation où ils sont encore ne font que du babysitting. Ils n’ont objectivement aucun intérêt sportif à aller dans l’enfer de la gestion des clubs d’élite, avec risque d’affecter leur moral ou de succomber à une blessure mal soignée. Quand tu comprends donc cette logique, il n’y a aucune raison de ne pas le convoquer en sélection A. La preuve lors des matches amicaux préparatoires au tournoi de l’Uniffac, il a filé deux buts à la défense de Coton Sport, un but à celle de Colombe, trois à celle de la Panthère. À défaut minimalement d’être au même niveau, il est au-dessus d’eux ».
Martin Camus Mimb est allé loin en concédant que « ceux qui comprennent quelque chose au football, voient l’impact qu’il a sur les défenses adverses ».
L’homme de média milite très clairement pour que le jeune soit appelé en équipe nationale. Marc Brys l’écoutera-t-il ? Si oui, ce sera lors de la trêve internationale qui arrive ? Des questions auxquelles nous aurons des réponses très prochainement.